La double personnalité de Dominique Pelicot
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Le procès des viols de Mazan (Vaucluse) est retardé. L’accusé, Dominique Pelicot, soupçonné d’avoir organisé les viols de sa femme par des inconnus, ne pourra pas comparaître avant lundi 16 septembre. Son témoignage est très attendu.
Les psychiatres parlent d’un homme à deux facettes : un père aimant mais aussi un manipulateur rongé par des fantasmes obsessionnels et dénué d’empathie. Dominique Pelicot, jugé pour viol, est également mis en examen pour meurtre. Très affaibli mercredi 11 septembre, l’accusé a dû à nouveau quitter le banc des accusés pour être hospitalisé. Il est absent depuis lundi 9 septembre. Son avocat a déclaré vouloir témoigner à tout prix. Les psychiatres ont tenté de décortiquer la personnalité complexe et glaçante de l’accusé.
Pendant plus de trente ans, Dominique Pelicot semble avoir échappé aux radars. C’est lors de sa garde à vue pour le viol collectif de sa femme à Mazan (Vaucluse) que les enquêteurs ont fait le lien avec une autre affaire remontant à 1999. Son ADN correspondait à des traces de sang retrouvées sur les chaussures d’une jeune femme agressée sexuellement par un homme à qui elle faisait visiter un appartement en région parisienne. Interrogé sur la tentative de viol, Dominique Pelicot est passé aux aveux. Il a également été mis en examen dans une autre affaire remontant à 1991 à Paris. Il est soupçonné d’avoir violé et tué une jeune femme qui faisait également visiter un appartement.