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La douane rappelle les montants en 2024

A l’approche des grands départs pour les vacances d’été vers et depuis l’Algérie, la question revient régulièrement : quels sont les montants de devises autorisés qu’un passager peut emporter ?

Lorsqu’ils voyagent à destination ou en provenance de l’Algérie, les voyageurs doivent porter une attention particulière au montant des devises étrangères ou des dinars algériens qu’ils transportent avec eux ou dans leurs bagages. La loi algérienne est très stricte concernant le transport de devises lors des voyages internationaux.

C’est ce qu’a rappelé cette semaine Abdenacer Khentout, contrôleur général à la Direction générale des douanes algériennes. Dans une interview à la Radio Nationale, il a déclaré que la question de la monnaie lors d’un voyage est soumise à un « des réglementations strictes « .

Le douanier rappelle tout d’abord que les voyageurs algériens au départ ou à destination de l’Algérie, qu’ils résident ou non sur le territoire national, doivent déclarer à la douane toute somme égale ou supérieure à 1 000 €. Concernant les voyageurs étrangers cette somme est fixée à 5 000 €, poursuit-il. Pour les sommes inférieures à ces montants, le passager n’est pas obligé de les déclarer.

La douane algérienne précise qu’à l’entrée sur le territoire national, tout voyageur est autorisé à importer des devises » sans aucune limitation », mais à une condition : « Répondre à l’obligation de déclaration  » avec ses agents.

Devises : la déclaration en douane ne s’arrête pas aux billets de banque

Concernant le dinar algérien, le responsable indique que le voyageur au départ de l’Algérie n’est pas autorisé à emporter avec lui une somme en monnaie nationale supérieure à 10.000 dinars algériens. Il a précisé qu’il y avait « procédures douanières spécifiques » qui permettent le dépôt de sommes en monnaie nationale auprès des services des douanes.

Le responsable des douanes a également indiqué que la réglementation sur les monnaies ne s’arrête pas aux billets de banque, mais concerne également d’autres moyens de paiement. Le voyageur doit déclarer tous les moyens de paiement dont il dispose, qu’il s’agisse de moyens de paiement électroniques ou de billets de banque. “, a-t-il effectivement précisé.

Coordination entre douanes et banques pour traquer les fraudeurs

L’agent veille à ce qu’il y ait une coordination entre les services des douanes et les banques qui permet d’actualiser les infractions des voyageurs et de vérifier leurs déclarations. Les douanes sont donc parfaitement en mesure de connaître le montant réel retiré par les voyageurs, a-t-il précisé.

En conséquence, le gestionnaire met en garde les voyageurs qui ne respecteraient pas les instructions de la Banque d’Algérie contre le risque d’être visés par des poursuites judiciaires relatives aux délits de change et de mouvement de capitaux à destination et en provenance de l’étranger, même s’ils se trouvent en dehors du territoire national. .

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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