Le gendarme financier du football français, la DNCG, a pris la décision ce jeudi de réguler la masse salariale du FC Nantes pour la saison à venir.
Feu orange pour les Canaris. La masse salariale du FC Nantes est désormais supervisée par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) pour la saison 2024/2025 de Ligue 1. Le gendarme financier du football français l’a annoncé dans un communiqué publié ce jeudi. Ce contrôle de la masse salariale signifie qu’un club doit annoncer une limite du budget prévisionnel dédié au paiement des salaires. Le FC Nantes devra donc équilibrer ses comptes en prenant en compte la rémunération de ses joueurs. En novembre 2023, les Canaris avaient passé l’exercice sans problème sans qu’aucune mesure ne soit prise à leur encontre.
Avec cette gestion de la masse salariale, le FC Nantes devra se montrer très vigilant pour le mercato estival. En effet, tout nouveau contrat doit rester dans le plafond salarial et doit ensuite être examiné par la DNCG puis approuvé par la LFP. Ainsi, tous les transferts en provenance du FC Nantes seront scrutés par la DNCG. La décision de l’organisme concernant la masse salariale vise à éviter tout dérapage dans les contrats proposés.
Epinglé par la DNCG, l’OL s’en sort bien
L’année dernière, c’est notamment l’Olympique Lyonnais de John Textor qui a été épinglé par la DNCG. Les montants des salaires et des transferts avaient été surveillés par le gendarme financier du football français pour le mercato estival. Mais le club rhodanien a vu son encadrement assoupli lors du mercato hivernal, ce qui lui a permis d’être très actif sur le marché des transferts. L’Olympique Lyonnais avait complété son effectif avec Orel Mangala, Saïd Benrahma, Malick Fofana, Gift Orban, Adryelson, Nemanja Matic et Lucas Perri. Des recrues qui ont notamment permis à l’OL de terminer la saison en beauté, malgré un début de saison catastrophique, et de s’assurer une place européenne. Comme l’Olympique Lyonnais, le FC Nantes devrait être actif pour ce mercato estival.
En Ligue 2, Laval, Bastia et Clermont ont passé l’examen sans problème ce jeudi et ont obtenu le feu vert de la DNCG.
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