L’Assemblée nationale va demander à l’Etat une « dotation supplémentaire » de 28,54 millions d’euros, pour compenser l’impact de la dissolution sur son budget de fonctionnement en 2024, a annoncé mardi la première questrice Christine Pirès Beaune (PS).
Le bureau de l’Assemblée a validé mardi un budget rectificatif qui « prend acte d’une part des dépenses supplémentaires et d’autre part des dépenses moindres liées à la dissolution, faisant ressortir un coût net de 28,54 millions d’euros », a expliqué l’élu socialiste dans un communiqué.
Le bureau a décidé à l’unanimité « de demander à l’Etat une dotation supplémentaire égale à (ce) coût supplémentaire », a-t-elle ajouté. « La dissolution a été demandée par le président de la République, il est donc logique que ce soit le budget de l’Etat qui en tienne compte », a-t-elle fait valoir auprès de l’AFP.
15 millions d’euros d’économies pour l’Assemblée
L’Assemblée a certes économisé plus de 15 millions d’euros du fait que de nombreux collaborateurs des députés se sont retrouvés au chômage pendant plusieurs semaines, à compter de la dissolution, a expliqué Christine Pirès Beaune. Mais la dissolution a entraîné d’autres dépenses, notamment des indemnités de licenciement qui ont coûté à l’Assemblée plus que les économies réalisées, soit un coût supplémentaire de 28,54 millions.
L’office a également approuvé un budget de fonctionnement 2025 en hausse de 2,6%, à 604,25 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter 38,94 millions d’euros d’investissements, une somme en nette hausse (+17,9%), un peu plus de 12 millions étant consacrés au lancement de l’opération « Accueil du public et création d’espaces de médiation », détaille le communiqué.
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