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La direction et les syndicats de Renault entament des négociations sociales

Prévues de longue date, elles concernent l’évolution des effectifs au cours des trois prochaines années.

Article rédigé par

franceinfo – avec France Culture

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Des salariés de Renault en juin 2020 sur le site de Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, qui a fermé définitivement ses portes début 2024 dans le cadre du plan de restructuration de l'entreprise. (THOMAS SAMSON / AFP)

La direction et les syndicats de Renault entament jeudi 26 septembre un important round de négociations. Prévues de longue date, elles portent sur l’évolution des effectifs au cours des trois prochaines années, rapporte jeudi France Culture. Le constructeur automobile, dirigé par Luca de Meo, se remet de plusieurs années de crise.

Jean-François Nanda, délégué syndical central CFDT chez Renault, ne s’attend pas à des suppressions d’emplois. Mais les salariés ne sont pas totalement sereins. En cause : la dureté des conditions de travail. «Concurrence chinoise», explique le syndicaliste sur France Culture. Ensuite, « Pour les véhicules électriques, de nombreux constructeurs reviennent en arrière et optent pour l’hybride », continue-t-il. Jean-François Nanda « je ne sais pas vraiment » Quelle est la position du constructeur Renault sur ce sujet ? « Les orientations stratégiques ne sont pas encore connues. Mais nous sommes obligés d’évoluer. »

Rachid Karroumi, délégué syndical central adjoint de la CGT Renault, estime lui aussi que des changements seront inévitables. Selon lui, l’un des volets des négociations concernera un dispositif d’activité partielle afin de réduire le temps de travail des salariés. Cette hypothèse ne le rassure pas, d’autant qu’il constate que les usines du groupe tournent au ralenti.

« On nous parle d’usines chargées à 90% mais sur le terrain, c’est autre chose. » Le syndicaliste se souvient de la stratégie mise en place par l’ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn. « Sous l’ère Ghosn, l’objectif était de produire des véhicules, on privilégiait le volume. Aujourd’hui, sous Luca De Meo, c’est de produire moins de véhicules mais à forte valeur ajoutée. » Produire moins mais mieux, un choix fait face aux mutations du marché automobile mais qui aura probablement des conséquences à long terme sur le nombre et la nature des emplois chez Renault.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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