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la direction de Sciences-Po Paris évoque un plan « pour mieux vivre ensemble », après deux heures de débat interne

« C’était un débat difficile, avec des positions assez claires, beaucoup d’émotion. » L’administrateur provisoire de Sciences-Po Paris, Jean Bessères, s’est exprimé devant la presse jeudi 2 mai, après un débat interne de deux heures consacré à la situation au Moyen-Orient. « J’espère désormais que tout le monde retrouvera le calme (…) et que nous prendrons soin les uns des autres »a-t-il déclaré à l’issue de ces discussions.

Jean Bessères s’engage particulièrement à lancer une réflexion Pour « construire une doctrine sur la nécessité ou non pour Sciences Po de prendre position sur les grands sujets politiques » et sur « un projet ambitieux » Pour « Mieux vivre ensemble à l’intérieur » de l’école. En revanche, il a exclu « la création d’un groupe de travail proposé par certains étudiants pour enquêter sur nos relations avec les universités israéliennes et même les entreprises qui sont nos partenaires financiers ». Suivez notre diffusion en direct.

Le gouvernement demande aux présidents d’université de veiller « préserver l’ordre » public. « Je vous demande d’utiliser dans toute la mesure des pouvoirs qui vous sont conférés par le Code de l’Éducation », a déclaré Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, lors d’une rencontre avec les présidents d’université. L’objectif de cette visioconférence, selon le ministère, était de « rappelons collectivement que l’université est un bastion de la démocratie et du débat structuré, qu’elle est neutre et inexploitable ».

Une mobilisation étudiante qui peut s’étendre ? Le mouvement va se poursuivre sur les sites de Sciences Po partout en France, a indiqué mardi sur franceinfo Eléonore Schmitt, porte-parole du Syndicat étudiant. Des blocages sont notamment prévus dans les IEP de Saint-Etienne, Rennes, Strasbourg et Menton. En début de semaine, les actions de mobilisation restaient cependant peu nombreuses dans les 74 universités, malgré l’appel des syndicats étudiants, comme l’Unef ou le Syndicat des étudiants, à « intensifier la mobilisation dans les lieux d’études ».

Les étudiants rejettent toute instrumentalisation. « Nous savons ce que nous faisons, nous savons ce que nous disons »défendre les étudiants lyonnais qui contestent toute exploitation politique. « Honte à ceux qui exploitent le conflit et qui utilisent les étudiants »s’est insurgée Sylvie Retailleau mardi, face aux députés.

Cammile Bussière

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