La direction de « l’actualité » assurée, les négociations continuent à gauche
Les répercussions des élections législatives anticipées continuent de bouleverser la vie politique. Le président Emmanuel Macron a « accepté », Mercredi 17 juillet en fin de journée, la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais « la gestion des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement »a annoncé l’Elysée. De son côté, la gauche continue d’être divisée sur le candidat à proposer à Matignon, après le rejet de La France insoumise face au profil de Laurence Tubiana, jugée trop pro-Macron. Suivez notre direct.
Vers un « pacte d’action » ? Gabriel Attal, également chef de file des députés macronistes, a affirmé mardi sur TF1 qu’il proposerait «réunions » à d’autres groupes politiques pour « avancer vers (UN) pacte d’action » en vue de former un nouveau gouvernement. Mais il a assuré qu’il ne le ferait pas « ne serait pas » le prochain Premier ministre.
Le NFP s’est « mis d’accord » sur le principe d’un candidat unique à la présidence de l’Assemblée. Au sein de la coalition du Nouveau Front Populaire, « Nous nous mettons d’accord sur une candidature unique pour le perchoir (la présidence de l’Assemblée nationale)« a assuré mardi le numéro un du PS Olivier Faure. « Je ne donnerai pas de nom à ce stade, mais nous aurons un nom », a-t-il ajouté lors d’un point de presse.
Gérald Darmanin appelle à l’introspection. Dans une interview avec Figaro Mardi, Le ministre démissionnaire de l’Intérieur affirme également qu’il « ne souhaite pas présider le parti. » « Nous devons prendre une respiration et prendre un peu de recul.« , a-t-il déclaré au quotidien d’extrême droite. Lorsqu’il quitte officiellement la place Beauvau, il déclare vouloirr « voir ce qui ne va pas », « réfléchir à » à « les erreurs » macronistes et « Je pense à un nouveau projet ».