La diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant un haut fonctionnaire en train d’avoir des relations sexuelles dans son bureau honteux en Guinée équatoriale. En réponse, les autorités ont dû réduire le trafic Internet et annoncer d’éventuelles sanctions.
C’est une affaire qui bouleverse le pays. En Guinée équatoriale, des vidéos à caractère sexuel impliquant le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Baltasar Ebang Engonga, ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Ces sex tapes montrent le directeur en train d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs femmes, dont des épouses de dignitaires, dans son bureau du ministère des Finances.
Pour répondre à la diffusion de ces vidéos, le vice-président de Guinée équatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé lundi 4 novembre sur son compte X que le gouvernement « suspendrait immédiatement tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux du ministère, car cela constitue une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique.
Nous allons procéder à la suspension immédiate de tous ceux qui ont des relations sexuelles dans les bureaux des ministres du pays. Le Gouvernement doit prendre des mesures sérieuses face à ces actes, qui peuvent constituer une violation flagrante du Code de Conduite.
– Teodoro Obiang Nguema Mangue (@TeodoroObiang17) 4 novembre 2024
Ce n’est pas la première fois que des vidéos pornographiques impliquant des fonctionnaires fuient sur les réseaux sociaux. L’affaire a pris une ampleur inédite du fait de la notoriété des personnes concernées.
d’autres hauts fonctionnaires impliqués ?
Selon les informations diffusées par les groupes WhatsApp puis relayées sur Facebook, Instagram, TikTok ou X, il existerait peut-être plus de 400 vidéos pornographiques mettant en scène le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière.
Anatolio Nzang Nguema, le procureur général de la République, a annoncé sur la chaîne TVGE TV que si les examens médicaux révélaient qu’il était « infecté par une maladie sexuellement transmissible », ce dernier serait poursuivi pour délit contre « la santé publique ».
Selon l’AFP, les autorités ont pris des mesures pour limiter la diffusion des vidéos. Ces derniers ont volontairement réduit le débit d’Internet dans le pays, principalement pour ralentir le téléchargement des images.
Toujours selon l’AFP, d’autres vidéos impliquant plusieurs hauts responsables seront disponibles dans les prochains jours.