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En Nouvelle-Calédonie, les habitants ont du mal à trouver de la nourriture. De nombreux commerces ont été vandalisés lors des émeutes, et dans les rares établissements en activité, les quantités sont limitées.
A Nouméa (Nouvelle-Calédonie), une commerçante compte le nombre de personnes qui entrent dans sa boulangerie, afin de se partager les baguettes restantes. Selon la Chambre de Commerce et d’Industrie, 80 % de l’industrie agroalimentaire est détruite, et pour longtemps. Au nord de la ville, des supermarchés ont été vandalisés. En périphérie, ils sont vides.
Presque tous les distributeurs ont été incendiés. C’est le cas d’un boucher. « Il ne reste plus rien », déplore-t-il. Chaque matin, devant les quelques établissements en activité, des files d’attente impressionnantes se forment. Chaque client n’a droit qu’à 20 minutes en rayon, et à des quantités limitées. Ensuite, tu dois rentrer chez toi. De nombreux quartiers ne sont toujours pas accessibles par la route. Pour les habitants du Mont-Dore par exemple, l’expédition se termine en bateau. Transport inclus, donc acheter de la nourriture prend toute la journée.