La deuxième campagne de vaccination des nourrissons débute ce dimanche
La deuxième campagne de vaccination des nourrissons contre le VRS (virus respiratoire syncytial), principal virus responsable de la bronchiolite, débute ce dimanche 15 septembre. Très contagieux – Elle est contractée chaque hiver par près de 30 % des nourrissons de moins de 2 ans – Cette maladie est le plus souvent bénigne. Elle peut toutefois conduire à une hospitalisation en cas de complications sévères.
La Direction Générale de la Santé (DGS) indique trois traitements possibles : le nirsevimab (Beyfortus), le palivizumab (Synagis) et l’Abrysvo. Pour Beyfortus, la population éligible est constituée de : tous les nourrissons nés à partir du 1euh Janvier 2024 pour la France métropolitaine, la Guyane, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ; du 1euh Février 2024 pour la Réunion et la Guadeloupe ; à partir du 15 mars 2024 pour Mayotte.
Le succès de Beyfortus
Particulièrement virulente durant l’hiver 2022/2023, l’épidémie de bronchiolite a été plus limitée la saison dernière. Et la campagne de vaccination des nourrissons au nirsevimab, ou au Beyfortus, y est certainement pour quelque chose.
Ce traitement préventif, commercialisé par Sanofi, peut être administré aux nourrissons depuis le 15 septembre 2023. Selon deux études, menées par l’Institut Pasteur et Santé publique France, il est en effet efficace pour lutter contre la circulation du VRS (virus respiratoire syncytial), principal virus responsable de la bronchiolite.
Ainsi, entre le 15 septembre 2023 et le 4 février 2024, environ 5 800 hospitalisations pour bronchiolite à VRS ont été évitées grâce à l’injection de Beyfortus.
L’automne dernier, cet anticorps monoclonal avait été victime de son succès. Il avait dû être réservé aux maternités le temps de reconstituer les stocks. Mais le soutien inattendu des Français a aussi permis d’évaluer rapidement l’intérêt de l’injection.
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