La deuxième campagne de Beyfortus est « un service aux enfants » et permettra de « rationaliser » l’organisation des soins, explique le coordinateur de la campagne
« Nous espérons fluidifier le parcours des patients et éviter les embouteillages géants que nous connaissons chaque hiver », a déclaré Christèle Gras-Le Guen sur France Inter.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La deuxième campagne de vaccination des nourrissons contre le VRS, le virus respiratoire syncytial, principale cause de bronchiolite, qui débute samedi 14 septembre, « ce sera un service rendu aux enfants »a déclaré sur France Inter Christèle Gras-Le Guen, professeur de pédiatrie au CHU de Nantes, coordinatrice de la campagne de traitement Beyfortus en France.
Cette nouvelle campagne est une bonne nouvelle pour « santé des enfants » et pour « leurs familles »dit Christèle Gras-Le Guen. Elle souligne « le poids de la maladie »celui de la « arrêts de travail pour les parents »ainsi que le « la douleur de cette maladie »Ce sont donc les enfants et les familles qui sont « les grands bénéficiaires » de cette nouvelle vague de traitement, juge le pédiatre.
Le coordinateur de la campagne estime également que « l’organisation des soins » sera également amélioré. « Nous espérons faciliter le parcours des patients et éviter les énormes embouteillages que nous connaissons chaque hiver et qui sont surtout préjudiciables aux enfants et à leurs familles. Si cela peut faciliter le fonctionnement des équipes, cela sera apprécié dans tous les cas. »se réjouit Christèle Gras-Le Guen.
En 2023, les parents ont massivement adopté Beyfortus, un traitement préventif contre la bronchiolite, commercialisé en France par Sanofi. Mais il y a eu pénurie de doses. La France en avait reçu à peine 200 000 pour un peu moins de 700 000 naissances dans le pays. Cette année, la France recevra près de 600 000 doses, soit trois fois plus qu’en 2023.