La dette publique française a continué de gonfler à la fin du deuxième trimestre. Il s’élève désormais à 112% du PIB, contre 110,5% fin mars dernier.
Une situation qui s’aggrave. La dette publique française a continué de gonfler à la fin du deuxième trimestre, s’établissant à 112% du produit intérieur brut (PIB), contre 110,5% du PIB fin mars, a indiqué vendredi l’Insee.
Entre avril et juin, la dette a augmenté de 68,9 milliards d’euros pour atteindre 3.228,4 milliards d’euros, a indiqué l’Institut national de la statistique, alors que la mauvaise santé des finances publiques françaises est devenue un sujet d’inquiétude majeure.
C’est très loin du maximum de 60% du PIB fixé par les règles budgétaires européennes et de la dette de l’Allemagne (un peu au-dessus de ce seuil), première économie de la zone euro devant la France.
Dans l’UE, seules la Grèce et l’Italie sont dans une situation pire que la France, même si la croissance française résiste bien mieux que celle de son grand voisin allemand et que le taux de chômage est au plus bas. et que l’inflation a fortement ralenti à 1,2% sur un an en septembre grâce à la baisse des prix du pétrole