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la destruction des deux millions de bouteilles a été effectuée à la demande de l’Etat

Usine d'embouteillage d'eau minérale Perrier à Vergèze, lieu de la source de Bouillens.  Perrier fait partie du groupe Nestlé Waters France.

La société Nestlé Waters a annoncé, à Franceinfo et Monde, hier, après avoir détruit « comme précaution » deux millions de bouteilles de sa marque Perrier, en raison de la présence de bactéries d’origine fécale dans l’un des puits exploités par la firme suisse sur son site de Vergèze (Gard).

Cette destruction a été réalisée à la demande des services de l’Etat, a annoncé jeudi 25 avril la Direction générale de la santé (DGS). « Compte tenu de l’incertitude sur les risques sanitaires liés à la qualité des eaux minérales naturelles et sur proposition du directeur général de l’ARS Occitanie, le préfet du Gard a demandé à l’exploitant, « en application du code de la santé publique », de détruire tous les produits des lots d’eaux minérales naturelles fabriqués sur la ligne concernée pendant la période du 10 au 14 mars »explique la DGS dans un document transmis à l’Agence France-Presse (AFP).

Dans un arrêté du 19 avril consulté mercredi par l’AFP, le préfet du Gard avait mis en demeure l’entreprise. « suspendre sans délai » l’exploitation d’un de ses captages d’eau à Vergèze, près de Nîmes. Il a été indiqué que cette capture « présente un épisode de contamination à partir du 10 mars 2024 et sur plusieurs jours par des germes témoins d’une contamination d’origine fécale » De type Escherichia coli.

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Nestlé sous pression

Le producteur de minéraux, également propriétaire en France des marques Vittel, Contrex et Hépar, dont les sources sont situées dans les Vosges, est sous pression depuis fin janvier, lorsqu’il a reconnu publiquement avoir eu recours à des traitements interdits aux eaux minérales (désinfection par UV). lampe, filtration au charbon actif notamment), afin de garantir une consommation sans risque.

Suite au renforcement du contrôle et de la surveillance sanitaire, les captages d’eaux minérales naturelles « non conformes ont été fermées ou déclassées comme eaux rendues potables par traitement » dans les Vosges et dans le Gard, explique également la DGS à l’AFP. « Avant ces fermetures, ces captages étaient traités frauduleusement par l’exploitant. La vérification des critères de qualité microbiologique et chimique a été effectuée après les traitements interdits, l’exploitant les ayant dissimulés. »poursuit la DGS.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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