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La descente aux enfers d’un homme empoisonné par son beau-fils avec un faux vaccin contre le Covid

La descente aux enfers d’un homme empoisonné par son beau-fils avec un faux vaccin contre le Covid

Un médecin généraliste anglais de 53 ans est actuellement jugé devant le tribunal de Newcastle, en Angleterre, pour avoir empoisonné son beau-père avec un faux vaccin contre le Covid-19. Une injection longuement réfléchie.

Une histoire digne d’un thriller effrayant. Le 22 janvier, Patrick O’Hara, analyste environnemental de 72 ans, répondait favorablement à la demande d’une infirmière à domicile pour réaliser son rappel de vaccin contre le Covid-19. Mais sa vie « a complètement changé ce jour-là ». « Je me souviens que lorsque l’aiguille est entrée dans mon bras, j’ai ressenti une douleur atroce instantanée. Je n’avais jamais ressenti quelque chose d’aussi douloureux de ma vie. J’ai immédiatement pensé que quelque chose n’allait pas », a-t-il déclaré au tribunal de Newcastle, rapporte le « Daily Mail ».

Le lendemain, l’homme a ressenti de fortes douleurs au bras. Cette dernière était couverte de brûlures, d’ampoules et commençait à se décolorer par endroits. Patrick O’Hara a été hospitalisé et les médecins lui ont diagnostiqué une nécrose du bras gauche causée par un insecte carnivore. Le septuagénaire a dû subir plusieurs opérations et s’est finalement fait amputer du bras, avant de passer cinq longues semaines en réanimation. De l’arsenic et du mercure ayant été retrouvés en grande quantité dans son corps, une enquête a été ouverte.

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Empoisonné par son beau-fils médecin

Enquête qui a permis de remonter à la célèbre « infirmière » qui avait administré l’injection à Patrick O’Hara… ou plutôt au Dr Thomas Kwan, le fils de sa compagne, Jenny Leung. Ce dernier se battait depuis des années pour trouver sa place dans le testament de sa mère. En mauvais termes avec son fils, Jenny Leung a décidé de léguer sa maison à son compagnon, Patrick O’Hara, avec qui elle vit depuis plus de 20 ans. Une décision que Thomas Kwan n’a pas pu digérer.

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En novembre dernier, ce père « respecté » a tenté une ultime négociation avec sa mère. Mais face à son refus catégorique, ce médecin généraliste « obsédé par l’argent » élabore un plan pour se débarrasser de son beau-père. L’idée : se faire passer pour un infirmier et injecter à Patrick O’Hara un cocktail mortel. L’homme a alors développé des « connaissances encyclopédiques » sur les poisons et les documents falsifiés pour pouvoir se prétendre infirmier.

Le 22 janvier, il s’est fait passer pour un infirmier communautaire, portant un masque et un postiche pour éviter d’être coincé, et s’est rendu au domicile de sa mère et de son beau-père avec une voiture immatriculée après avoir dormi dans un hôtel réservé sous une fausse immatriculation. identité. Il a ensuite injecté ce que l’on croit être une dose de pesticide à Patrick O’Hara, le condamnant à une mort quasi inéluctable. « Je suis descendue en enfer, par miracle, je suis revenue, mais je ne suis que l’ombre de moi-même », a assuré la victime devant le tribunal.

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Il avait pensé aux plans B

Niant dans un premier temps les faits, Thomas Kwan a fini par plaider coupable de tentative de meurtre. Lors de son procès, qui se déroule actuellement à Newcastle, le procureur a déclaré que le généraliste avait ourdi « l’un des complots criminels les plus élaborés de l’histoire récente ». Et ce, alors que des « plans B » ont été découverts chez lui (le méchant gendre avait notamment imaginé livrer un panier de produits empoisonnés à son beau-père). Sa sentence devrait être connue dans les prochains jours.

Patrick O’Hara n’est pas encore sorti du bois. Il a récemment fait une rechute dramatique, perdant tous ses cheveux et souffrant de complications, notamment de fatigue, de perte de poids et d’hallucinations.

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