Le pays navigue dans le chaos politique depuis que l’ancien procureur vedette a mis fin au régime civil en l’espace de quelques heures, le 3 décembre, lors d’un coup de pied rapidement contrecarré par les députés.
Plus de deux mois et demi après la brève proclamation de la loi martiale en Corée du Sud, la Cour constitutionnelle a commencé mardi la dernière audience du procès en licenciement du président Yoon Suk Yeol avant de décider de son sort, entre la confiscation finale et le retour à pouvoir. Yoon Suk Yeol n’était pas présent au début de ce 11e et ultime public qui a commencé à 14h00 (05h00 GMT).
À l’extérieur, les partisans de Yoon Suk Yeol se sont rassemblés, criant « Arrêtez-vous au licenciement! » Et en brandissant des signes hostiles à la Corée du Nord et au Parti communiste chinois, que le camp du président accuse sans preuve d’avoir truqué les élections législatives de l’année dernière pour promouvoir l’opposition. La Corée du Sud navigue au milieu du chaos politique depuis que l’ancien procureur vedette a mis fin au régime civil en l’espace de quelques heures, le 3 décembre, lors d’un coup d’État rapidement contrecarré par les députés.
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Souseure successive par l’Assemblée nationale, décret – une première pour un chef d’État du pays dans le pays – puis mis en détention, Yoon Suk Yeol est jugé en parallèle depuis le 20 février par la Cour centrale de Séoul pour « »insurrection »»un crime responsable de la peine de mort. Les huit juges de la Cour constitutionnelle se retireront ce mardi pour délibérer. Ils devront choisir de confirmer la requête du licenciement voté par le Parlement et donc rejeter définitivement le chef conservateur, ou le restaurer dans ses fonctions.
Les deux anciens présidents pour se retrouver dans cette situation, Park Geun-hye (rejeté et emprisonné) et Roh Moo-hyun (réinves), avaient connu respectivement leur sort 11 et 14 jours après la fin des débats. Si Yoon Suk Yeol était licencié, une nouvelle élection présidentielle devrait avoir lieu dans les 60 jours. Ce résultat nécessite le vote favorable de six juges, avec un verdict attendu à la mi-mars. Les avocats de Yoon Suk Yeol, 64 ans, ont une dernière occasion mardi de défendre sa déclaration de droit martial, tandis que les représentants du Parlement pourront plaider pour son licenciement.
Le soir de son annonce de choc, le président avait exprimé son désir de protéger le pays « Forces communistes nord-coréennes » et de« Éliminer les éléments hostiles à l’État ». La loi martiale peut être employée dans une urgence nationale majeure, comme une guerre. Pour l’opposition, le président a pris des mesures extraordinaires injustifiées. Kim Hong-il, l’un de ses avocats, estime que la suspension du régime civil avait « Pas de vocation pour paralyser l’État ». Selon lui, son objectif était « Pour alerter la population concernant la crise nationale causée par la dictature législative du parti d’opposition dominant, qui avait entravé l’administration ».
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