Salis était détenu en Hongrie depuis plus d’un an pour des accusations liées à une agression présumée contre des néo-nazis lors d’un événement d’extrême droite à Budapest. Elle a été inculpée de tentative d’agression et accusée d’appartenir à une organisation d’extrême gauche. Le procureur hongrois avait requis une peine de prison de 11 ans. En mai, elle a été assignée à résidence à Budapest.
L’affaire Salis a provoqué un incident diplomatique lorsqu’elle est apparue menottée et enchaînée dans une salle d’audience hongroise où elle a été jugée.
En avril, les Verts et l’Alliance de gauche ont annoncé qu’ils l’ajouteraient à leur liste pour les élections européennes afin que Salis puisse bénéficier de l’immunité parlementaire et être libérée. Plus de 170 000 électeurs en Italie ont voté pour Salis dans le but de la rapatrier de Hongrie.