La démence corporelle de Lewy, également appelée DCL, est une maladie neurodégénérative caractérisée par des dépôts de protéines anormaux dans le cerveau. Ce sont ces dépôts qui perturberont les fonctions cognitives et motrices, entraînant ainsi une dégradation progressive des capacités de la personne affectée, explique Neurodon.
Bien que médicalement parlant, les symptômes et les mécanismes de cette maladie peuvent être relativement bien connus, le DCL est encore inconnu du grand public. Une ignorance qui peut soulever des questions, en particulier sur La fin de vie des personnes diagnostiquées.
DCL: une maladie en évolution
Comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, DCL est une maladie évolutive. C’est-à-dire que les symptômes s’aggraveront généralement avec le temps. Les fluctuations cognitives, les hallucinations visuelles ou les troubles du mouvement deviennent donc plus fréquents et plus intenses. D’un autre côté, les patients atteints de cette maladie peuvent également présenter des troubles du comportement, des difficultés de communication et une perte d’autonomie qui peut nécessiter un soutien à des êtres chers, comme cela pourrait être le cas pour Catherine Laborde.
À des stades avancés de la maladie, les patients peuvent avoir besoinAssistance permanente afin de mener les activités de la vie quotidienne. Les troubles du sommeil augmenteront et les hallucinations deviendront plus fréquentes et plus effrayantes. Les complications médicales peuvent également se développer.
Quelle fin de vie pour les personnes atteintes de DCL?
Le plus souvent, la fin de vie d’une personne atteinte de DCL est marquée par une détérioration progressive de ses fonctions vitales. Ainsi, les patients deviennent non seulement plus fragiles, mais aussi plus vulnérables. Les causes de décès peuvent à la fois être des complications médicales liées à la maladie et à l’âge avancé du patient.
Plusieurs types de soins peuvent améliorer la qualité de vie des patients, mais aussi pour soulager leurs symptômes. La gestion médicale, psychologique, sociale ou palliative peut ainsi être considérée. Néanmoins, la fin de la vie d’une personne atteinte de DCL peut soulever des questions éthiques et les familles se retrouvent face à des décisions difficiles concernant les soins à donner à leur bien-aimé tout en tenant compte de leurs souhaits et de leur qualité de vie. D’autant plus que la maladie peut être diagnostiquée très tôt.