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« La demande est revenue à son maximum » à La Rochelle, apprécie Bourgarit

De retour de blessure, le talonneur international compte bien voir le Stade Rochelais remporter à nouveau des titres après une saison blanche.

Vous allez reprendre la compétition après votre blessure et votre opération à l’épaule. Comment vous sentez-vous ?
Pierre Bourgarit : Au niveau individuel, je suis content de pouvoir reprendre le rugby. J’ai pu rejouer vendredi dernier lors d’un match amical. (défaite à Deflandre face à Pau 25-28, NDLR)ça s’est plutôt bien passé, je n’ai pas eu de douleurs, j’ai juste eu quelques courbatures mais c’est normal vu le temps que j’avais passé sans jouer (depuis début mars)… Dans l’ensemble, tout est positif, je suis content. Il y avait de bons sentiments.

L’an dernier, pour la première fois depuis trois ans, le Stade Rochelais n’a pas remporté de titre. Allez-vous reprendre le rythme ?
Nous avons les mêmes ambitions que par le passé. Nous voulons continuer à écrire l’histoire de notre club. Nous voulons reconquérir des titres et revivre ces moments forts avec nos supporters, nos familles et nos proches. Mais nous savons que ce sera difficile, cela ne se fera pas tout seul. Il faut continuer à travailler dur toute la saison mais, pendant la pré-saison, j’ai senti une bouffée d’air frais, la trêve nous a fait du bien. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu une trêve aussi longue avec la succession des saisons, la Coupe du monde l’an dernier. Cela a fait du bien à tout le monde.


C’est super de pouvoir garder le même groupe, ça veut dire que les joueurs s’épanouissent au club, que le club s’épanouit avec ses joueurs, c’est important aussi dans ce sens-là.

Pierre Bourgarit

Vous avez l’un des publics les plus fidèles et les plus fervents de France. L’attente est énorme…
C’est sûr ! On les a nourris pendant quelques saisons. Maintenant, ils ont toujours faim, on le comprend. Ils sont exigeants avec nous comme on est exigeant avec eux quand on leur demande de créer une ambiance. Ils veulent des titres et on le comprend très bien. On y prend goût !

Quels ont été les mots de votre manager Ronan O’Gara lors de la reprise ?
Il était content de nous revoir. Quand on a passé 13 mois ensemble, on est parfois content de se séparer… (sourire) Là, à la reprise, il y avait de la bonne humeur, on a fait une belle intersaison, il y a eu peu de changements dans le staff (arrivée de Stephan Du Toit comme préparateur physique, NDLR), Cela va amener une façon de travailler un peu différente, cela a contribué à cet élan de fraîcheur. Quand on fait tout le temps la même chose, cela peut créer un peu de lassitude, cela peut arriver sans le vouloir.

Côté effectif, le Stade Rochelais a misé sur la stabilité.
On sort d’une saison où il n’y avait pas beaucoup de monde en fin de contrat. On a eu deux vagues de prolongations (y compris lui jusqu’en 2029, NDLR). C’est super de pouvoir garder le même groupe, ça veut dire que les joueurs s’épanouissent au club et que le club s’épanouit avec ses joueurs, c’est aussi important dans ce sens. Maintenant, il faut que tout le monde repousse les limites de l’exigence. C’est le sentiment qu’on a par rapport à la préparation physique. On a hâte que ça commence.

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Ce groupe dégage beaucoup de confiance depuis plusieurs saisons.
On a gagné des choses, on a créé des automatismes, des liens. Mais c’est comme dans une entreprise, on ne s’entend pas super bien avec tout le monde, on n’est pas forcément les meilleurs amis du monde. Le plus important c’est qu’on vive bien ensemble, qu’on s’entende bien, qu’on ait un super groupe.


Il y a des semaines où c’est dur, souvent le mardi c’est notre grosse séance, on fait des portages de ballon, des mêlées…

Pierre Bourgarit

La Rochelle est connue pour la puissance de son groupe. Quels sont les secrets de la réussite de ce huit offensif ?
Il n’y a pas vraiment de secrets ! C’est un peu ringard mais c’est du travail avant tout. Il y a des semaines où c’est dur, souvent le mardi. C’est notre grosse séance, on fait des portages de ballon, des mêlées. On travaille nos points forts car on a encore des points faibles, on ne fait pas tout bien à chaque fois. On peut encore s’améliorer. Les liens qu’on a créés nous permettent de générer de la confiance.

Le point noir de l’année dernière était votre irrégularité. Comment effacer cela ?
C’était compliqué après la Coupe du monde. Il faudrait voir le nombre de fois où on a pu aligner notre équipe première. Avec les problèmes des uns et des autres, on n’a pas pu aligner tout le monde sur la même feuille. Des jeunes sont aussi arrivés, il leur a fallu du temps pour s’acclimater à tout ça. Ils ont le droit d’apprendre et de faire des erreurs. Nous, les plus âgés, on fait aussi des erreurs… L’année dernière, notre exigence n’était pas forcément reflétée dans tous les matches. On manquait de précision, peut-être de rigueur dans notre travail. Mais l’exigence est revenue à son maximum, je pense, depuis le début de la saison.

Je suppose que vous parlez de titres entre vous…
Bien sûr, on parle de titres ! On en avait déjà parlé l’année dernière même si on n’avait rien gagné. On veut goûter à nouveau à ce qu’on a déjà vécu. On va tout faire pour que ça arrive cette saison.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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