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La demande de licenciement a été déposée ce mardi, les rugbymen vont quitter Mendoza

Hugo Auradou et Oscar Jegou, qui ont récupéré leurs passeports mais restent interdits de sortie d’Argentine, devaient arriver à Buenos Aires dans l’après-midi, a indiqué l’un de leurs avocats, Rafael Cuneo Libarona. Leur conseil a déposé mardi une demande de non-lieu, afin d’obtenir leur retour en France. « La décision appartient désormais à la justice, et nous attendrons » les réquisitions du parquet, avant une décision ultérieure du juge, a précisé German Hnatow, l’un des avocats.

Une audience vendredi

La demande de non-lieu était attendue de la part de la défense, convaincue que la position du parquet s’est affaiblie ces dernières semaines. Elle intervient au lendemain de la révélation d’une tentative de suicide de la plaignante, vendredi dernier selon ses avocats, qui l’a empêchée d’assister à l’audience ce mardi.

La plaignante « suit actuellement un traitement intensif », a indiqué lundi son avocate, Natacha Romano. Elle se trouve « dans un état émotionnel perturbé », mais « assistée par des psychiatres de l’hôpital public », a ajouté l’autre avocat, Mauricio Cardello.

M. Hnatow a indiqué mardi qu’une prochaine audience avait été fixée à vendredi à Mendoza, à laquelle les joueurs du Stade Rochelais et de la Section Paloise pourraient assister virtuellement. Lors de cette audience, le parquet devrait faire connaître sa position, et demander au juge une audience pour examiner la demande de non-lieu, a indiqué Martin Ahumada, porte-parole de la justice provinciale de Mendoza.

Libéré

Auradou et Jegou, les deux internationaux de 21 ans, sont accusés de viol collectif aggravé. Les faits présumés se sont produits dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de remporter un match test contre l’Argentine. Tous deux avaient honoré leur première sélection.

La plaignante, qui avait rencontré les joueurs dans une boîte de nuit et s’était rendue à l’hôtel avec l’un d’eux, affirme avoir été violée et agressée par les deux. Les accusés reconnaissent avoir eu des relations sexuelles, mais affirment qu’elles étaient consenties et nient toute violence. Placés en garde à vue peu après leur arrestation le 8 juillet, les deux joueurs ont été assignés à résidence le 17 juillet, puis libérés il y a deux semaines sur décision du procureur, bien qu’il leur soit interdit de quitter l’Argentine pendant la durée de l’enquête.

Cammile Bussière

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