L’Olympique Lyonnais est sur une bonne lancée. En effet, les hommes de Pierre Sage restent sur une série de quatre victoires consécutives, puisqu’ils se sont imposés contre l’Olympiakos, Toulouse, les Glasgow Rangers et le FC Nantes. Des Canaris qu’ils ont battus 2-0 devant le public du Groupama Stadium. Un stade qui a malheureusement été le théâtre d’affrontements entre différents groupes de supporters. La presse locale a rapidement expliqué qu’un homme avait été poignardé à la cuisse alors qu’il sortait du stade et qu’un supporter avait été interpellé à la suite de cette rixe. Dans la foulée, l’OL, par la voix de son directeur général, Laurent Prud’homme, a brisé le silence.
Incidents après OL-Nantes
« La violence, quelle qu’elle soit, n’a pas sa place à l’OL. Nous condamnons très fermement les affrontements et les attaques qui ont eu lieu dans le stade cet après-midi. Ces événements sont indignes de nos armoiries. L’Olympique Lyonnais doit rester uni et indivisible. Pointé du doigt, le jeune groupe de supporters, Six Neuf Pirates, qui avait été placé ailleurs dans le stade en raison de tensions avec d’autres groupes de supporters, a réagi à travers un communiqué. « Comme vous le savez, hier, suite au match contre Nantes, de graves incidents ont eu lieu. De nombreuses informations circulent, parfois fausses, c’est pourquoi nous souhaitons retracer ce qui s’est passé ces derniers mois. Nous faisons l’objet de menaces depuis la création du groupe, le club en est conscient et nous avions même évoqué l’idée d’organiser une table ronde afin de se retrouver et d’apaiser les tensions avec les deux autres groupes historiques, proposition rejetée. par leurs dirigeants.
Le groupe de fans a ajouté : « Contrairement à certaines rumeurs (groupe Antifa, anti France…), nous sommes totalement apolitiques, cosmopolites, ouverts à tous, non-violents, ce sont les seules valeurs que nous défendons. Alors qu’au stade tout allait bien depuis le début de la saison, après le match contre l’Olympiakos, une embuscade avait déjà été organisée autour du stade, après que des « supporters » présents au stade nous attendaient déjà en bas des escaliers. , porte X (et ce n’est qu’une partie de ce qui s’est passé pendant la soirée). L’attaque finale a eu lieu à OL Vallée, c’est pourquoi nous n’avons pas souhaité la communiquer publiquement. Cette attaque avait déjà fait des blessés de notre côté et a nécessité l’intervention de la sécurité du club ainsi que de la police. Hier encore, au moins 150 supporters attendaient au bas des marches, porte X, visiblement là dans le but d’attaquer le groupe. Parmi les nombreuses personnes présentes dans les escaliers, le groupe mais aussi des familles qui n’avaient rien à voir avec nous, des femmes, des enfants… »
La réponse des Bad Gones
Le groupe de supporters a indiqué qu’il se croyait en sécurité mais cela n’a pas été le cas car de graves dysfonctionnements ont eu lieu. Ce mardi, c’était au tour des Bad Gones de réagir. « Nous aimerions ne pas avoir encore moins à nous exprimer après la victoire de notre équipe bien-aimée. Mais ça suffit ! (…) Ce qui s’est passé en marge de la rencontre de Nantes est plus que regrettable. Cependant, les faits évoqués sont galvaudés et certains sont même trompeurs. Ce groupe d’individus joue la carte de la victimisation, souhaitant se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Un groupe apolitique qui ne serait que paix et amour ? Mais alors comment expliquent-ils les armes retrouvées par les policiers autour d’eux ? »
Les supporters poursuivent : « Comment expliquent-ils que la seule personne arrêtée pour port d’arme faisait partie de leur foule ? Comment expliquent-ils leurs appels à venir « chasser les fascistes du stade » dans plusieurs messages privés (…) sur différents réseaux sociaux ? (…) Notre seul engagement politique se résume à l’Olympique Lyonnais. Si notre amour de notre ville et de notre pays vous dérange : allez vous faire foutre ! Nous sommes fiers de nos couleurs et de notre drapeau. De plus, nous ne laisserons plus personne nous bafouer, inventer des histoires ou nous salir, nous inventer une volonté politique dans le but de vouloir nous expulser parce que nous dérangeons avec nos valeurs très éloignées des vôtres (…) Nous S’étonnent également de la rapidité de communication de certains députés LFI et assimilés peu après ces incidents. Surpris mais pas surpris, certains pourront penser que le communiqué était probablement déjà prêt avant le match… Le manque de recul de ces députés de la Nation, prompts à juger sans informations ni preuves fiables, fait s’interroger sur leur promiscuité avec ces individus. . Le message est passé…
Pub. LE
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