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la décision sur les offres de rachat reportée au début de la semaine du 10 juin

la décision sur les offres de rachat reportée au début de la semaine du 10 juin

Atos, lourdement endetté, a annoncé jeudi prolonger le délai « jusqu’au début de la semaine du 10 juin » pour la sélection d’une offre de rachat « privilégiée », entre celle de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky et celle d’un consortium mené par Onepoint, son principal actionnaire.

« La direction d’Atos discute avec les parties concernées pour améliorer certains termes de leurs propositions révisées dans le meilleur intérêt de l’entreprise. Le conciliateur a besoin d’un délai supplémentaire pour s’assurer du soutien maximal des créanciers financiers de l’entreprise à sa proposition privilégiée », a indiqué le groupe informatique français dans un communiqué.

Atos, pilier technologique des JO de Paris cet été, a annoncé avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et souhaitait réduire sa dette brute de 3,2 milliards d’euros, de 4,8 milliards d’euros, pour sauvegarder son activité. .

Deux offres en lice

Parmi les deux offres « révisées » encore en lice figurent celle de l’EPEI, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (en discussion pour racheter une partie d’Atos, avant l’échec des négociations en février), allié au fonds Attestor, et celle de Onepoint, le plus grand actionnaire de la société avec environ 11% du capital, dans un consortium comprenant également la société d’investissement de l’homme d’affaires Walter Butler, la société Econocom, et un groupe de certains créanciers d’Atos.

Selon des documents officiels publiés lundi par Atos, Daniel Kretinsky et Attestor ont déposé une offre pour reprendre l’intégralité du périmètre du groupe, qui prévoit l’annulation d’environ 3,4 milliards d’euros de dette contre 4 milliards initialement. Ils se disent prêts à réaliser une augmentation de capital de 500 millions d’euros et à investir jusqu’à 200 millions d’euros supplémentaires pour répondre aux besoins de liquidité de l’entreprise.

De son côté, l’offre menée par David Layani, patron de Onepoint, et les créanciers associés prévoit une restructuration de la dette à hauteur de 2,9 milliards d’euros et une augmentation de capital de 250 millions d’euros, conduisant à la répartition de capital suivante : 21% pour le consortium mené par Onepoint et 9% pour les obligataires.

Parallèlement, l’État français a répété à plusieurs reprises sa volonté d’acquérir les activités jugées « stratégiques » d’Atos (supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, contrats avec l’armée française et produits de cybersécurité), afin qu’elles ne tombent pas entre les mains d’acteurs étrangers. acteurs.

Partenaire informatique mondial du Comité International Olympique (CIO) depuis 2002, Atos sera l’un des piliers technologiques des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), avec pour missions de gestion des accréditations, de diffusion instantanée des résultats ou encore de cybersécurité. .

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