La culture de l’annulation arrive à Bruxelles – POLITICO
En d’autres termes, le maire s’est vanté sans vergogne qu’une réunion à laquelle participaient des députés européens élus, des premiers ministres et des hauts fonctionnaires ayant des « opinions erronées » pouvait être annulée en toute circonstance.
Cependant, nous avons trouvé un troisième lieu – le Claridge Event Hall – et avons réussi à faire décoller notre conférence. Mais attendez ! Cette fois, un troisième maire, l’émir Kir de Saint-Josse-Ten-Noode, a ordonné notre fermeture.
La police a été envoyée sur les lieux munie d’une ordonnance du tribunal, menaçant toutes les personnes présentes de conséquences désastreuses. Soudain, lorsque la police est entrée dans les lieux, nous avons eu l’impression d’être plongés dans un cauchemar orwellien. Ils ne sont partis que parce que les caméras d’information tournaient et qu’il était évident pour tous ceux qui regardaient la conférence que la conférence était un événement intellectuel civilisé et sérieux.
Heureusement, le propriétaire du Claridge a pris la liberté d’expression au sérieux et a déclaré au maire, malgré toutes les menaces, que la conférence aurait lieu.
Après la semaine dernière, il est évident que l’establishment politique bruxellois soutient fermement le comportement antilibéral des trois bourgmestres de sa ville. Mon expérience montre que Bruxelles est devenue une zone sans tolérance, où les politiciens locaux se comportent comme des dictateurs de bidonville, malgré le fait que la Constitution belge garantit la liberté d’expression et la liberté de réunion pacifique.
Je n’ai aucun doute sur le fait que les maires locaux ont exagéré. Indépendamment de l’omniprésence croissante de la Cancel Culture, il est inimaginable que cette campagne de diffamation officielle dirigée contre le mouvement NatCon ait pu avoir lieu dans n’importe quelle autre capitale d’Europe occidentale.