La crise fait des ravages

C’est une reconversion professionnelle inattendue. Fabrice était agent immobilier. Aujourd’hui, il fabrique des poulaillers en bois en Bretagne. Après des années à vendre des maisons, la crise immobilière l’a soudainement désillusionné. « J’en avais marre, j’ai fait un burn-out et il valait mieux changer. »Il explique. Trop de pression, puis des ventes qui se font plus rares en raison d’une concurrence de plus en plus féroce entre les agents commerciaux. « Ce n’est pas si facile d’être négociateur immobilier »explique-t-il. Fabrice n’est pas un cas isolé. C’est tout le secteur immobilier qui est secoué.

Gilles possédait cinq agences autour de Paris avant le Covid. Il ne lui en reste plus que deux aujourd’hui. Désormais, dans sa rue, trois autres agences ont fermé leurs portes ces derniers mois. « Vous aviez une agence immobilière à côté, maintenant c’est une autre affaire. Un peu plus loin, une autre a fermé. »« Il se désole. Pour lui, la crise a été d’autant plus brutale qu’elle est arrivée à la fin du Covid.