Trouver un appartement à louer est de plus en plus difficile, surtout depuis le 1er janvier et l’interdiction de louer des logements énergivores classés G. Illustration à Paris, où ces biens représentent près de 15 % du parc locatif.
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Des logements assaillis de demandes de location. Cet appartement parisien avec « une belle pièce à vivre de 25 m2« est disponible immédiatement et a déjà reçu la visite d’une dizaine de personnes, dont Geoffrey. Il n’en est qu’au début de ses recherches, mais il sait que la tâche sera loin d’être facile. « C’est tenduil confirme. Nous examinons absolument tous les sites d’annonces pour être réactifs. N’hésitez pas à appeler. Parfois, il n’y a pas de réponse aux e-mails, alors nous essayons de joindre les gens au téléphone… »
Un manque de réponse car les agences sont souvent submergées de candidatures. A Paris, il y a beaucoup trop de demandes par rapport au nombre de logements disponibles. Nous savions que la situation était difficile mais depuis le 1er janvier elle s’est aggravée.
Depuis cette date, les logements dont le DPE est classé G ne peuvent plus être loués. Dans la capitale, cela représente environ 50 000 logements en moins sur le marché, ce qui rend encore plus compliquée la recherche de futurs locataires.
Jérôme Vion est directeur d’une agence dans le 15e arrondissement. Jusqu’à présent, lorsqu’il publiait une annonce, c’était déjà compliqué, mais en ce moment la vague d’appels s’est intensifiée : « Sur les petites surfaces, il y a entre 60 et 100 appels pour une location de studio. C’est vraiment un flot de mails, d’appels téléphoniques qui nous supplient de faire une visite.
Et cette situation pourrait devenir encore plus tendue dans les prochaines semaines. « Fin avril-début mai, de nombreuses personnes prendront congé, comme des étudiants ou des personnes en mobilité professionnelle.explique Alexandre Koné, négociateur en location dans le centre de Paris. Cela libérera des appartements qui, selon le classement, pourraient ne pas être relouables. Et là, en revanche, cela pourrait poser beaucoup de problèmes. »
Et ce n’est qu’un début, selon Alexandre Koné qui redoute l’interdiction des logements classés F en 2028.
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