Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 968ème jour de guerre.
Fait du jour
Les ministres de la Défense du G7 réunis à Naples, en Italie, ont réaffirmé leur « soutien indéfectible à la liberté, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire », soulignant leur « intention de continuer à fournir une aide à l’Ukraine, y compris militaire, dans le à court et à long terme. »
Le G7, ont en outre indiqué les ministres, « soutient l’Ukraine sur la voie irréversible de son intégration euro-atlantique, y compris son entrée dans l’OTAN ». Présentant cette semaine son « plan de victoire », le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté l’Alliance atlantique à inviter Kiev.
La déclaration d’aujourd’hui
» Une victoire de la Russie instaurerait la loi du plus fort et précipiterait l’ordre international vers le chaos, c’est pourquoi nos échanges (…) doivent nous permettre de faire avancer le plan de paix du président Zelensky. »
C’est ce qu’a indiqué Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, actuellement en visite à Kiev, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga.
Ce dernier a pour sa part indiqué avoir discuté des « mesures supplémentaires à prendre pour mettre en œuvre le plan de victoire », soulignant le soutien de la France dans le « chemin vers (l’adhésion de l’Ukraine à) l’UE et à l’OTAN », point essentiel du plan du chef ukrainien. d’état.
Cette réunion intervient moins d’une semaine après que le président ukrainien a rendu public son « plan de victoire » censé garantir « une paix juste » contre la Russie, alors que Séoul met en garde contre la présence de soldats nord-coréens sur le territoire russe pour renforcer les forces de Moscou.
Le numéro du jour
1 500. C’est le nombre de soldats des forces spéciales nord-coréennes déjà stationnés en Russie pour une formation d’acclimatation et qui devraient bientôt partir pour le front, a annoncé vendredi l’agence de renseignement sud-coréenne.
Des milliers d’autres soldats devraient bientôt partir vers la Russie après l’annonce hier par Vladimir Poutine d’une alliance militaire entre Moscou et Pyongyang qui pourrait bouleverser l’équilibre sécuritaire dans la péninsule coréenne.
La tendance
Les ministres de la Défense du G7 réunis à Naples ont réagi aux informations en provenance de Corée du Sud faisant état d’une décision de la Corée du Nord d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats pour aider la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. « Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à la liberté, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire », ont déclaré les ministres dans une déclaration commune à l’issue de leur réunion. à Naples (Italie). « Nous soulignons notre intention de continuer à fournir une assistance à l’Ukraine, y compris militaire, à court et à long terme. »
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De son côté, M. Barrot a estimé depuis Kiev que la nouvelle serait « extrêmement grave », si elle était vraie, car elle « amènerait le conflit dans une nouvelle étape, une étape d’escalade supplémentaire », et une « exportation, à travers la Russie ». , du conflit vers l’Asie ». « Nous ne parlons pas de mercenaires (…) nous parlons d’unités militaires de Corée du Nord qui seront impliquées », a de son côté souligné le ministre ukrainien. Il a évoqué une « menace d’escalade énorme » et un risque que la guerre « dépasse les frontières actuelles ». »