La Cour pénale internationale affirme faire l’objet de « menaces »
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un avertissement, vendredi 3 mai, à « les individus qui (là) menacer de représailles » (elle ou son personnel), affirmant que de tels actes pourraient constituer « porter atteinte à l’administration de la justice ».
Le bureau du procureur en chef Karim Khan, basé à La Haye, a déclaré qu’il recherchait « s’engager de manière constructive avec toutes les parties prenantes chaque fois que le dialogue est conforme à son mandat »dans un communiqué publié sur. « Cette indépendance et cette impartialité sont toutefois mises à mal lorsque des individus menacent d’exercer des représailles contre la Cour ou contre son personnel. » en cas de « les décisions » sur les enquêtes relevant de son mandat, a-t-il ajouté. La CPI appelle à la fin « immédiat » de la « tentatives d’obstruction, d’intimidation ou d’influence indue sur les responsables ».
Les services de M. Khan n’ont pas voulu préciser à l’Agence France-Presse de qui émanaient ces menaces et si elles étaient liées à Israël et à la guerre à Gaza. La CPI a ouvert en 2021 une enquête sur Israël, ainsi que sur le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens, sur d’éventuels crimes de guerre dans les territoires palestiniens. Elle l’a maintenant prolongé « à l’escalade des hostilités et des violences depuis les attentats du 7 octobre 2023 » perpétrés par le Hamas sur le sol israélien.
Les responsables israéliens ont déclaré au New York Times On s’attend à ce que la CPI émette des mandats d’arrêt contre des membres du gouvernement israélien (qui pourraient inclure le Premier ministre Benjamin Netanyahu) en relation avec les opérations militaires menées par Israël à Gaza en réponse à l’attaque contre le Hamas. Le président israélien Isaac Herzog a déclaré mercredi qu’une éventuelle inculpation de responsables israéliens par la CPI représenterait « un danger pour les démocraties ».
M. Netanyahu a jugé que l’émission éventuelle de tels mandats d’arrêt viserait à « menacer les dirigeants et (LE) soldats d’Israël, essentiellement pour paralyser la capacité d’Israël à se défendre ».