Dans un rapport publié lundi 15 juillet, la Cour des comptes alerte sur l’état « inquiétant » des finances publiques françaises. Pierre Moscovici, son président, exhorte les responsables politiques à réduire rapidement les déficits.
Un poids qui pèse lourd sur les finances publiques françaises. La Cour des comptes a souligné, dans un rapport publié ce lundi, l’état jugé « alarmant » des finances publiques en France.
Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes, s’est dit inquiet à ce sujet lors d’un entretien accordé ce matin à France Inter. Il a notamment visé la dette publique, qui augmente depuis des années et pourrait encore gonfler avec l’incertitude politique liée aux dernières législatives.
« Je veux profiter de ce rapport pour lancer un appel aux forces politiques (…) Celui qui gouvernera la France demain devra prendre en charge cette situation des finances publiques. Il devra réduire notre dette. Nous avons une dette publique de 3.100 milliards d’euros. Elle sera probablement de 3.600 milliards d’euros en 2027. Nous payons déjà 52 milliards d’euros chaque année pour la rembourser et nous paierons 80 milliards pour la rembourser en 2027 », a assuré l’ancien ministre de l’Economie.
« Il n’y a plus de marge de manœuvre pour faire le reste, que ce soit l’éducation, la justice, la sécurité ou le financement de la transition écologique. Bref, il faut absolument s’y mettre. Réduire la dette publique n’est pas une politique de droite, ce n’est pas une politique de gauche, c’est un impératif pour tout le monde », a-t-il poursuivi.
La France, contre laquelle l’Union européenne entend valider l’ouverture d’une procédure pour « déficit public excessif », a l’obligation de ramener en 2027 à la limite européenne de 3% du PIB un déficit public qui a glissé à 5,5% l’an dernier.
Le 11 juillet, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire expliquait devoir « dégager 25 milliards d’euros d’économies » pour « répondre » aux objectifs de finances publiques.
« Si on disait 20 milliards la semaine dernière, et 25 milliards maintenant, cela veut dire qu’il y a 5 milliards de plus. Ces 5 milliards de plus correspondent probablement à un dérapage », a concédé Pierre Moscovici.
La France doit également réduire sa dette, qui s’est accrue à près de 3.160 milliards d’euros fin mars (soit près de 111% du PIB, contre 60% selon les critères européens).
« Nous avons deux dettes, une dette financière et une dette climatique », a également souligné Pierre Moscovici, avant d’annoncer que la Cour des comptes consacrera l’an prochain son rapport annuel à la question de l’investissement dans la transition écologique.
« Les contraintes climatiques pourraient faire grimper notre dette publique de 5 à 7 points de PIB », a-t-il déclaré, ajoutant que « la prochaine trajectoire budgétaire doit absolument intégrer les impacts du réchauffement climatique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ».
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