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la Cour de cassation valide la condamnation du RN

La Cour de cassation a validé ce mercredi la condamnation du Rassemblement national pour escroquerie aux dépens de l’Etat, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment. Le parti nationaliste est condamné à une amende de 250 000 euros.

La Cour de cassation a rejeté mercredi les pourvois du Rassemblement national et des proches de Marine Le Pen dans l’affaire des kits de campagne, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats du FN (devenu Rassemblement national) lors des élections législatives de 2012.

Jugé en appel pour recel d’abus de biens sociaux en mars 2023, le RN a été condamné à 250 000 euros d’amende. Cette condamnation est désormais définitive. Le tribunal de grande instance a pris acte du désistement de trois des prévenus et a rejeté les recours des trois autres individus ainsi que du RN et du micro-parti « Jeanne ».

Au cœur de la problématique, les kits de campagne étaient composés de tracts, d’affiches « personnalisé », un site Internet et même des services de présentation des comptes à l’institution chargée de vérifier le financement des partis politiques (CNCCFP). Ces kits ont été vendus 16 650 euros aux candidats du FN (rebaptisé depuis RN) par l’association Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, et fournis par la société de communication Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, ancien président du GUD (groupe Union de défense). , organisation étudiante d’extrême droite).

Pour le parquet, ce système cachait des bénéfices surévalués, destinés à tromper l’Etat, qui rembourse les dépenses des candidats dépassant 5% des voix. Ce système « porté atteinte aux règles de la démocratie », avait jugé la cour d’appel en annonçant la décision. Lors du procès, le parquet a requis 500 000 euros d’amende à l’encontre du RN. S’estimant victime d’une escroquerie, l’Etat réclame 11,6 millions d’euros de dommages et intérêts au parti et aux prévenus.

Au total, trois personnes morales (le RN, le micro-parti Jeanne et la société de communication Riwal) et sept proches de Marine Le Pen ont été jugées en appel pour escroquerie aux dépens de l’État, abus de biens sociaux, abus de confiance. recel et blanchiment d’argent.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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