Aurélie Casse se livre sans détour sur son départ de C à vous : « Je me sens mieux dans mes baskets »
Dès janvier, vous avez renoncé à être chroniqueur dans C à vous pour vous recentrer sur la présentation de C l’Hebdo. Avez-vous fait le bon choix ?
Aurélie Cassé : Oui, j’avais besoin de m’investir pleinement dans C l’Hebdo et je ne le regrette pas, je me sens mieux dans mes baskets, j’ai vraiment pu apporter ma touche, investir chaque centimètre du show.
Ce choix s’est avéré payant, vos audiences, qui atteignent jusqu’à 1,1 million de téléspectateurs, sont excellentes !
Nous faisons une belle saison. Chaque samedi, il faut arriver à avoir le discours qui n’a pas été entendu dans la semaine.
Avez-vous appris d’Anne-Elisabeth Lemoine à être un bon leader ?
J’ai vu Babeth au travail dans C à toi. Non seulement elle est une bonne chef d’équipe, mais elle sait aussi très bien accueillir les invités et s’assurer qu’ils soient heureux d’être là. C’est un aspect nouveau pour moi, j’ai observé et appris à ses côtés.
Comment travaillez-vous avec vos chroniqueurs ?
On se parle tous les jours, on peut changer les colonnes au gré de l’actualité jusqu’au tournage du vendredi midi. Et surtout, on s’entend vraiment bien. Nous sommes devenus amis, ce sont des gens qui comptent.
Vous connaissiez déjà Natacha Polony avec qui vous avez travaillé sur BFMTV…
C’est une belle rencontre. Elle est curieuse, elle sait beaucoup de choses et elle est surprenante. Elle a quelque chose qui fascine tous les invités, c’est qu’elle confectionne elle-même ses vêtements. Cela montre l’étendue de ses passions !
Depuis le début de la saison, quels invités vous ont impressionné ?
Lio à travers son témoignage dans cette nouvelle vague de MeToo qui touche d’autres secteurs que le cinéma. Je me souviens aussi de Raphaël Quenard, une véritable tornade sur le plateau. Je suis fier d’avoir eu l’équipe deAnatomie d’une chute après l’Oscar, il y a eu une bouffée d’air frais. Je me souviens que Nikos Aliagas était capable de réciter le début duIliade en grec ancien. Il nous a donné une vraie leçon de philosophie, il a pu présenter Bouillon de culture ! J’aime rencontrer du monde et j’aborde mon spectacle comme un plat : il doit être doux en bouche mais à un moment il doit y avoir du piquant, à un autre il doit être un peu acide. Un bon spectacle doit avoir plusieurs saveurs.
Anne-Elisabeth Lemoine est passée de C l’hebdo à C à vous. Anne-Sophie Lapix de C à vous au JT de France 2. La nouvelle vous tenterait-elle ?
C’est un peu prématuré, je dois confirmer le bon mouvement qui est en cours C l’Hebdo. J’ai du mal à me projeter ailleurs. Même si j’aurai toujours envie d’avancer et de relever de nouveaux défis. J’aime me mettre en danger, ressentir des sensations fortes et apprendre. Mais la nouvelle, je n’y pense pas.
