Santé

La coqueluche et le Covid circulent, mais il n’y a pas lieu de s’alarmer

Ce n’est pas un retour à la case départ, loin de là, même si le Covid commence à se faire un peu sentir à nouveau.

A Saint-Priest-en-Jarez, aux urgences de la Clinique du Parc, « ça commence à remonter, mais ça ne se traduit pas par des hospitalisations », indique le service communication du CHU. « Nous avons aussi récemment traité deux cas de grippe. »

Au Centre médical de soins immédiats (CMSI) de Saint-Etienne, ce retour du virus avait plutôt été observé cet été avec de nombreux jeunes contaminés par des formes simples.

Baisse des températures = hausse des cas de grippe et de Covid

« Cela s’est pas mal calmé, même si nous accueillons toujours des jeunes adultes », constate le Dr Xavier Poble, associé au CMSI, qui s’attend à devoir faire face, prochainement, « à la baisse des températures, aux cas de grippe et de Covid ».

Des virus qui risquent de circuler en même temps que la coqueluche, qui sévit depuis des mois. Le CMSI constate également une recrudescence de la maladie. « Depuis vingt ans que je pratique la médecine d’urgence, je n’ai jamais vu quelque chose de pareil. »

« La vaccination est le seul moyen de stopper la coqueluche »

Dans cette pharmacie de La Marandinière, à Saint-Etienne, on a aussi constaté que cette maladie faisait beaucoup tousser les patients. « Quelques-uns d’entre eux nous ont dit en garder un mauvais souvenir », raconte un pharmacien.

« C’est vraiment un problème », ajoute-t-il. « Chaque fois que cela arrive, nous suggérons aux femmes enceintes, aux familles avec des bébés autour d’elles, mais aussi aux personnes âgées de se faire vacciner. C’est le seul moyen d’enrayer ce phénomène », insiste le pharmacien, qui n’a en revanche pas vraiment enregistré de recrudescence des infections au coronavirus.

« Le Covid n’a jamais disparu »

« Le dernier test que j’ai fait, c’était mardi dernier, et il était négatif, raconte-t-il. Le Covid est là, il n’est jamais parti, et quelle que soit la saison, il y a des cas. On voit rarement des patients dont l’état inspire l’inquiétude. Le virus est très fatigant, comme une mauvaise grippe. On va bientôt relancer la campagne de la grippe associée à celle du Covid avec une piqûre, dans chaque bras, pour s’en protéger. »

Au standard du centre CHU 15, les régulateurs n’ont reçu aucun appel spécifiquement lié au virus. Chez SOS Médecins, on ne constate pas non plus « d’augmentation des cas de Covid au-delà de la tendance habituelle, maintenant depuis plus d’un an ».

« Nous testons pas mal de gens »

« En revanche, pour la coqueluche, il y a plus de cas que ce que l’on a pu voir ces dernières années, mais rien d’extraordinaire », ajoute SOS Médecins. « On teste pas mal de gens qui sont pour la plupart négatifs. »

Aux urgences pédiatriques de l’hôpital, où fin juin 35 à 40% de son unité de soins intensifs pédiatriques était occupée par des cas de coqueluche, « l’épidémie est, en ce mois de septembre, stable ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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