La COP16 biodiversité se termine à Cali, échec des négociations sur le financement
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La COP16 biodiversité se termine à Cali, échec des négociations sur le financement

La COP16 biodiversité se termine à Cali, échec des négociations sur le financement

La COP16 biodiversité s’est achevée samedi 2 novembre à Cali, sans parvenir à un accord sur le financement de la feuille de route que s’est fixée l’humanité pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030.

Les négociations ont été suspendues dans la matinée par la présidente colombienne du sommet des Nations Unies lorsque Susana Muhamad a constaté qu’elle avait perdu le quorum des délégués, partis prendre leur avion après une nuit blanche en plénière.

Malgré l’échec de négociations cruciales sur le financement et sur un mécanisme de suivi, censé garantir que les pays respectent leurs engagements pris il y a deux ans à Montréal pour sauver la nature.

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Dix heures de débat

La présidence colombienne se félicite cependant d’avoir obtenu l’adoption de décisions dont elle avait fait une priorité : un statut renforcé des peuples autochtones dans les COP sur la biodiversité, un texte sur la reconnaissance des « Afro-descendants »et la mise en place d’un fonds multilatéral. Cette dernière vise à partager avec les pays en développement les bénéfices réalisés par les entreprises grâce au génome numérisé des plantes et des animaux de leurs territoires.

Après plus de dix heures de débats nocturnes samedi, les pays ont finalement abordé le sujet le plus explosif de la conférence : comment atteindre d’ici 2030 l’objectif d’augmenter les dépenses mondiales pour sauver le monde à 200 milliards de dollars par an. nature, dont trente milliards d’aide des pays riches.

Pour y parvenir, la présidence colombienne a présenté une feuille de route incluant la création d’un nouveau fonds pour la nature, ce qui est refusé par les pays riches, hostiles à la multiplication des fonds multilatéraux d’aide au développement.

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« Le gouvernement colombien s’est beaucoup mobilisé »

Comme prévu, le discours du Brésil, premier soutien de la présidence colombienne, en réponse à ceux de l’Union européenne, du Japon et du Canada, a révélé des positions encore figées après douze jours de sommet dans une luxuriante vallée de la cordillère des Andes.

Le Panama avait alors demandé à la présidence colombienne de vérifier le quorum. Celui-ci n’étant plus comblé, c’est la raison invoquée pour suspendre la plénière de clôture.

« Bien sûr, cela rend le potentiel plus faible et plus lent » du processus onusien, censé remédier à la crise de la nature qui menace la prospérité de l’humanité, a déclaré M.moi Mahomet.  » Le gouvernement colombien s’est beaucoup mobilisé (…) le peuple colombien a tout donné, (…) mais en fin de compte, cela dépend des parties et du processus de négociation »a-t-elle justifié.

Le Monde avec l’AFP

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