Il a été accusé de ne pas s’être inscrit comme « agent de l’étranger ».
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/2025/02/24/000-36yd4jv-67bc45ce6641d240893085.jpg)
Un tribunal de Muscovite a maintenu en appel de la condamnation à trois ans de prison du Français Laurent Vinatier le lundi 24 février, afin de ne pas s’être inscrit comme « agent de l’étranger », a noté les journalistes de l’AFP après une audience express. Moscou a été accusé dans le passé par les Occidentaux pour arrêter les ressortissants étrangers, puis négocier des échanges de prisonniers. Les relations entre Moscou et Paris sont également gelées, car le Kremlin a lancé son assaut contre l’Ukraine il y a trois ans, un conflit armé qui a également conduit à une répression impitoyable des détracteurs du pouvoir russe.
« Le verdict de la Cour (première instance) Zamoskvoci en regardant Laurent Vinatier reste inchangé »a déclaré le juge d’appel, Tatiana Sokolova. Lors de la déclaration de la peine, des larmes ont été perlées aux yeux des condamnés. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialisé dans l’espace post-soviétique a été employé sur le sol russe par le Center for Humanitarian Dialogue, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits en dehors des circuits diplomatiques officiels, en particulier d’Ukraine.
Les autorités russes ont accusé Laurent Vinatier, 48 « Informations dans le domaine des activités militaires » être capable de « Utilisé contre la sécurité » de la Russie. Ce pays utilise le statut de « l’agent étranger » depuis des années pour réprimer ses détracteurs, mais c’est la première fois qu’un non-russe est emprisonné pour cette raison. La partie intéressée avait reconnu les faits mais a plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.
« Je reconnais ma culpabilité et je m’excuse auprès de la Russie de ne pas avoir respecté ses lois »Il a répété en russe à la cour, la mine pâle et vêtu d’un pull noir. Le 14 octobre, le tribunal de Zamoskvoreski de Moscou l’avait condamné à trois ans de prison, une peine jugée « grave » par les avocats de Laurent Vinatier, qui ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel.
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