Le tireur était « isolé » et avait « très peu de contacts dans la commune », selon le maire.
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« C’est difficile, c’est un grand traumatisme pour toute la communauté »réagit avec « beaucoup d’émotions » Michel Marien, maire d’Espinasse-Vozelle, dans l’Allier, sur France Bleu Pays d’Auvergne dimanche 14 juillet, au lendemain d’une fusillade qui a fait quatre morts lors d’une fête privée organisée dans la commune.
« C’était une soirée normalement festive qui s’est terminée tragiquement »se lamente l’élu. Un voisin a ouvert le feu en marge d’une fête d’anniversaire, tuant trois personnes : le jeune homme de 20 ans qui fêtait son anniversaire, son père et un invité. Le tireur est également décédé. « Il vivait isolé et avait très peu de contacts dans la communauté. »dit Michel Marien.
Samedi 13 juillet, vers 21h30, l’homme de 57 ans, qui n’était pas présent à la fête d’anniversaire, s’est présenté sur un chemin reliant son domicile à la maison où se déroulait la fête avant d’ouvrir le feu avec un fusil de chasse, a indiqué à France Bleu Pays d’Auvergne le procureur de la République de Cusset, Éric Neveu. Les deux maisons sont distantes d’environ 200 mètres. Les corps des victimes ont été retrouvés à plusieurs endroits à l’extérieur de la maison. «Auparavant, avec ce fusil de chasse, le tireur présumé avait tiré sur une voiture circulant sur la route entre sa maison et celle où se déroulait la fête d’anniversaire»ajoute le procureur.
Selon l’hypothèse privilégiée mais non encore prouvée, le tireur aurait retourné l’arme contre lui après avoir tiré sur les personnes présentes à la fête. «Cette hypothèse ne pourra être confirmée que par l’autopsie qui sera pratiquée ce dimanche après-midi.»explique Eric Neveu. Par ailleurs, plusieurs perquisitions ont été menées dimanche matin dans les différents domiciles. Des auditions de témoins sont en cours. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été déployée dans la salle polyvalente du village. « C’est une terrible tragédie »dit un habitant du village qui est également propriétaire d’un bar PMU. Le résident dit « désorienté ». « Nous ne comprenons pas, je pense que les gens sont devenus fous », il confie.
