Nouvelles locales

la communauté juive de Rouen entre tristesse et colère

Un policier prend des mesures sur le toit de la synagogue de la rue des Bons-Enfants, à Rouen.
Gonzalo Fuentes / REUTERS

TÉMOIGNAGES – L’attaque au cocktail Molotov contre la synagogue, survenue vendredi, a plongé dans le désarroi les quelque 150 familles juives établies dans la commune normande.

Dans ce quartier du centre de Rouen, entre petites ruelles et façades à colombages, certaines remontant au Moyen Âge, l’étonnement se lisait sur les visages tendus des fidèles venus se recueillir quelques heures après l’attaque au cocktail Molotov sur leur synagogue de la rue des Bons-Enfants. «  Quelle est la prochaine étape ? le pogrom ? « , grince Jonas Haddad, conseiller régional (LR) de Normandie, tandis qu’un riverain déclare «  toujours … sous le choc « .

Nathan n’est pas très surpris. «  En tant que Juifs, ce n’est pas la première fois que nous sommes attaqués. Aujourd’hui, c’est notre synagogue qui a été incendiée. Je ressens beaucoup de tristesse et, je l’avoue, un peu de haine… « , » concède le jeune homme de 19 ans. Sarah, 24 ans, est d’accord : «  Nous sommes tous très choqués. Surtout, aujourd’hui, on ne se sent plus du tout en sécurité… même dans une ville de province comme Rouen ! Depuis le 7 Octobre, certaines familles n’osaient plus venir à la synagogue de peur d’être agressées…

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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