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la commission se prononce contre la baisse des cotisations patronales

la commission se prononce contre la baisse des cotisations patronales

L’article sur les cotisations patronales est une mesure phare du budget de la Sécurité sociale du gouvernement pour générer au moins quatre milliards d’économies.

Les députés de la commission des Affaires sociales, notamment ceux des groupes macronistes, LR et RN, se sont prononcés mardi contre une mesure phare du budget de la Sécurité sociale du gouvernement, refondre les exonérations patronales, pour notamment générer au moins quatre milliards d’économies.

Ce vote devra être répété dans l’hémicycle, où les députés partiront du texte initial du gouvernement. L’article prévoit de limiter et de répartir différemment les réductions de cotisations patronales, actuellement très concentrées au niveau du SMIC, dans l’espoir d’obtenir des recettes et de favoriser les hausses de salaires. Les députés hostiles mettent en garde contre une hausse du coût du travail et un « menace » pour l’emploi.

Ne pas « briser la dynamique de création d’emplois »

La mesure est l’une des plus irritantes de la séquence budgétaire entre le gouvernement de Michel Barnier et sa fragile coalition à l’Assemblée nationale, notamment les macronistes qui y voient un retour à leur politique de l’emploi. Ce nouveau cocktail de réductions de cotisations prévu par le gouvernement s’arrêterait également à trois Smic, contre 3,5 Smic aujourd’hui.

La réforme, qui permettrait de lever au moins quatre milliards d’euros, voire « cinq milliards » selon les députés de plusieurs groupes, suscite la colère du patronat qui assure qu’il « va détruire plusieurs centaines de milliers d’emplois ». Cet article du gouvernement « aura pour conséquence de geler les salaires, de renforcer le salaire minimum et de briser la dynamique de création d’emplois »a critiqué Sylvie Bonnet, députée LR, bien que membre de la coalition soutenant le Premier ministre Michel Barnier.

Comme le député macroniste Jean-René Cazeneuve, pour qui la mesure « entraînerait inévitablement une augmentation du coût du travail »et j’enverrais un « très mauvais signal pour les entreprises ». Si son groupe parlementaire avait également prévu des amendements moins sévères visant à modifier la répartition des cotisations, il a choisi comme LR et le RN de simplement reporter l’article. « Pour certaines entreprises, les salaires et charges représentent jusqu’à 60 % de leur chiffre d’affaires »a fait valoir la députée RN Katiana Levavasseur.

Le PFN « en soutien au gouvernement »

Au grand désarroi de la gauche, qui a voté contre les amendements de suppression : « on est dans une situation assez surprenante, c’est le nouveau Front populaire qui viendra soutenir le gouvernement »a ironisé Hendrik Davi (écologiste et social), jugeant que « cette politique d’exonération n’a eu aucun effet sur la compétitivité ». « Nous pouvons créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité avec ces fonds »a ajouté l’insoumis Hadrien Clouet.

Lundi, toutes les organisations représentatives du patronat, ainsi que la FNSEA et l’Udes, se sont prononcées contre cette réforme envisagée par le gouvernement. Ces exemptions « ne sont pas un « cadeau » aux entreprises »soutenir ces organisations dans un communiqué commun, car elles « contribuer à garantir un niveau de salaire minimum parmi les plus élevés de la zone OCDE en pourcentage du salaire médian ». Les réduire représenterait selon eux « une charge supplémentaire de plus de 5 milliards d’euros qu’il faudrait supporter » entreprises, taille « mécaniquement leurs marges »au risque de provoquer «destruction d’emplois»notamment pour les salariés proches du Smic.

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