Toute la question est désormais de savoir si le gouvernement survivra et si le plan validé par l’exécutif européen sera effectivement mis en œuvre.
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Bruxelles donne son feu vert. Mardi 26 novembre, la Commission européenne a publié son évaluation des budgets des États membres de l’UE et a apporté son soutien au gouvernement français, menacé de censure, en approuvant ses efforts d’austérité. La France fait partie des cancres d’Europe : avec un déficit public en nette diminution, attendu cette année à 6,2% du produit intérieur brut, elle affiche la pire performance des Vingt-Sept à l’exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3% autorisé. par les règles de l’UE.
L’exécutif européen a validé le scénario proposé par Paris d’une réduction du déficit à 5% du PIB en 2025, avant un retour « dans les ongles » en 2029 à 2,8%. Il estime que le plan pluriannuel de la France « répond aux exigences et définit une trajectoire crédible » réduire ou maintenir la dette « à des niveaux prudents ». Le projet pour la seule année 2025 est également jugé « conforme ».
Le ministre de l’Économie Antoine Armand a déclaré « satisfait » de ceci « avis positif »réitérant son « détermination » pour redresser les finances publiques. Toute la question est de savoir si le gouvernement survivra et si le plan validé par l’exécutif européen sera effectivement mis en œuvre.