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Catastrophe en Espagne : la colère des victimes ne faiblit pas
« Assassins! » C’est ce qu’ont scandé des dizaines de milliers d’Espagnols, samedi 9 novembre, dans les rues de Valence (Espagne). La colère des sinistrés ne faiblit pas, 13 jours après les inondations meurtrières. Le président du gouvernement régional, Carlos Mazón, est directement visé par la colère populaire, tout comme le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez.
(France2)
« Assassins! » C’est ce qu’ont scandé des dizaines de milliers d’Espagnols, samedi 9 novembre, dans les rues de Valence (Espagne). La colère des sinistrés ne faiblit pas, 13 jours après les inondations meurtrières. Le président du gouvernement régional, Carlos Mazón, est directement visé par la colère populaire, tout comme le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez.
Une explosion de colère contre les policiers espagnols, plus de dix jours après les inondations meurtrières dans la région de Valence, montre que la haine des citoyens ne faiblit pas. La boue des rues inondées est projetée sur la façade du gouvernement régional. Dans la foule, le mot « Assassins » désigne leur gouvernement local, dirigé par Carlos Mazón. « Leur négligence a causé la mort de centaines de personnes. Nous n’exigeons pas forcément la prison, mais au moins leur démission. » » s’insurge un manifestant.
Au moins 220 morts, provoqués selon ces dizaines de milliers de manifestants par le parti en place. L’alerte rouge n’a été émise qu’après le début des pluies dévastatrices. Autre motif de colère : l’arrivée tardive des secours et l’insuffisance des moyens, selon les manifestants, pour reconstruire les villes. Les habitants de Valence ont dû eux-mêmes venir en aide aux victimes. La colère est dirigée autant contre le pouvoir régional que contre le pouvoir central.
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