La CNIL donne son feu vert à la création d'un centre de données de santé de SOS Médecins
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La CNIL donne son feu vert à la création d’un centre de données de santé de SOS Médecins

Les données de cette plateforme financée par les médecins de la fédération seront mises en ligne en temps réel durant « l’automne ».

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Une voiture de SOS Médecins à Paris le 22 mars 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Les données de SOS Médecins peuvent désormais être utilisées à des fins de recherche. La fédération, qui regroupe 64 associations et 1 300 médecins, a reçu lundi 2 septembre le feu vert de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour créer un « entrepôt de données de santé (EDS) » au service de la recherche et de l’innovation dans ce domaine. Ce système « consolidera de manière sécurisée et confidentielle les données de millions de patients traités chaque année » Au sein de SOS Médecins, se réjouit la fédération dans un communiqué. Il s’agira du premier EDS centré sur les soins non programmés et l’accès aux soins, poursuit-elle.

S’il existe déjà des bases de données de santé au niveau de l’hôpital et un entrepôt de données de santé de médecine générale (P4DP), « tout ce qui se passe entre les soins primaires et l’hôpital, l’épisode de soins aigus, les patients qui s’égarent dans les soins, qui sont hors de traitement parce qu’ils n’ont pas de médecin traitant par exemple, tout cela, les données n’étaient pas collectées et SOS Médecins vient combler ce manque », souligne la présidente de la commission scientifique de SOS Médecins France, Céline Falco, citée par l’AFP.

Le réseau SOS Médecins réalise 1,4 million de visites à domicile par an et plus de 3 millions de consultations par an en points fixes.

L’initiative « permettra, dès cette année, de mener des projets de recherche et d’innovation au bénéfice des patients et de l’accès aux soins, y compris des études en vie réelle », a déclaré le président de SOS Médecins France, Jean-Christophe Masseron, cité dans le communiqué. Des données qui, selon Céline Falco, permettront « depuis la prise d’appel avec le motif de l’appel, les données textuelles qui ont été saisies lors de la prise d’appel jusqu’à la résolution finale de l’épisode de soins aigus », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Ils ont, souligne-t-elle, « Il s’agit avant tout de participer à l’amélioration des pratiques de SOS Médecins et ensuite de participer à l’amélioration des trajectoires de santé ». Les données de cette plateforme financée par les médecins de la fédération seront transmises en temps réel à l’ « courant d’automne »elle ajoute.

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