la classe politique exprime son soutien aux habitants et aux secouristes mobilisés

Après l’effondrement d’un immeuble de la rue de Tivoli dans le 5e arrondissement de Marseille, le bilan provisoire fait état de cinq blessés. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « blessures involontaires ».
La classe politique française est en proie à l’émotion et à la stupéfaction, dimanche 9 avril, après l’effondrement d’un immeuble à Marseille. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’immeuble situé au 17 rue de Tivoli dans le 5e arrondissement de Marseille s’est effondré, suivi quelques heures plus tard par celui situé au 15. Le premier bilan fait état d’au moins cinq blessés.
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Les premières réactions sont venues des élus marseillais. Le maire de Marseille Benoît Payan, ainsi que le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard se sont rendus sur place pour apporter leur soutien aux habitants ainsi qu’aux équipes de secours mobilisées.
« Un drame épouvantable »a tweeté le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier.
Gérald Darmanin et Olivier Klein en première ligne
« Emotion à Marseille, je pense aux personnes touchées et à leurs proches » : c’est sur Twitter que s’est exprimé Emmanuel Macron, lui qui a fait de la cité phocéenne sa ville préférée, grâce aux pompiers et aux secours mobilisés. La Première ministre Elisabeth Borne a également adressé son plein soutien aux équipes d’intervention et aux Marseillais sur Twitter. Elle a dit de suivre « soigneusement » la situation là-bas, laissant les ministres de l’Intérieur et du Logement en première ligne.
Le ministre de l’Intérieur est arrivé à Marseille dimanche en fin de matinée pour rencontrer « les services, sapeurs-pompiers, ceux de la Ville de Marseille » OMS « Lutter contre un incendie extrêmement violent ». « On pense qu’il y a entre quatre et dix, dix personnes sous les décombres »il a dit.
Olivier Klein, le ministre du Logement, a fait part de son inquiétude au micro de franceinfo : « Malheureusement, il faut s’attendre à des victimes », a-t-il précisé, confirmant avoir déjà échangé avec le préfet et le maire de Marseille Benoît Payan. Il a précisé qu’il y irait « soit aujourd’hui, soit demain, selon [son] utilité ».
Les leaders de l’opposition ont également apporté leur soutien aux habitants et aux secouristes mobilisés. « Toutes mes pensées vont aux victimes »déclare sur Twitter Fabien Roussel, le leader des communistes actuellement à Marseille pour le congrès de son parti. Même émotion à droite : le président des Républicains, Eric Ciotti exprime son soutien aux habitants de la rue de Tivoli et exprime sa gratitude aux marins pompiers. Quant à Jean-Luc Mélenchon, ancien député des Bouches-du-Rhône, il assure les Marseillais sur Twitter de son affection et de sa solidarité.
#Marseille frapper à nouveau. Pourquoi le malheur frappe-t-il si souvent à la même porte ? Affection et solidarité. Courage d’aider.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 9 avril 2023
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