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La classe politique condamne les prières sur le Mont du Temple

La classe politique condamne les prières sur le Mont du Temple

Les prières qui ont eu lieu ce matin sur le Mont du Temple, en contradiction avec le statu quo, ont suscité un tollé au sein de la classe politique israélienne.

Le bureau du Premier ministre Netanyahu a publié une déclaration pour clarifier les choses : « C’est le gouvernement et le Premier ministre qui déterminent la politique sur le mont du Temple. Il n’existe aucune politique privée d’un ministre – ni du ministre de la Sécurité nationale ni d’un autre ministre – sur le mont du Temple. Cela a été le cas sous tous les gouvernements en Israël. L’incident de ce matin sur le mont du Temple est un écart par rapport au statu quo. La politique d’Israël sur le mont du Temple n’a pas changé ; c’est ainsi qu’elle a été et qu’elle sera. »

Le chef de l’opposition Yair Lapid a dénoncé : « La campagne électorale de Ben Gvir sur le Mont du Temple, en totale opposition avec la position des services de sécurité, en temps de guerre, met en danger la vie des citoyens israéliens, des soldats et des policiers. Une bande d’extrémistes irresponsables qui siègent au gouvernement tente par la force d’entraîner Israël dans une guerre régionale totale. Ces gens ne peuvent pas diriger le pays. »

Le ministre des religions, Michael Malkieli, a rappelé : « Les grands décideurs et les grands rabbins d’Israël ont décrété au fil des générations que l’ascension au Mont du Temple était une grave interdiction. Non seulement elle est punie par la « coupure » (Karet), mais elle constitue également une provocation inutile et irresponsable devant les nations. Cette opinion était également partagée par les grands rabbins nationalistes dirigés par Rav Avraham Itshak Hacohen Kook et son fils Rav Tsvi Yehouda. »

Le député Moshe Gafni : « L’attaque contre le caractère sacré du Mont du Temple et le statu quo n’intéressent pas le ministre Ben Gvir, qui s’oppose aux anciens d’Israël et aux grands rabbins depuis des générations. Les dommages qu’il cause au peuple juif sont énormes et cela provoque une haine gratuite en ce jour de la destruction du Temple. Nous devrons vérifier auprès de nos rabbins si nous pouvons continuer à coopérer avec lui et nous en informerons le gouvernement. »

Le QG des familles des otages a également réagi aux propos de Ben Gvir sur le Mont du Temple, appelant à ne pas poursuivre les négociations pour un accord de libération des otages mais à vaincre militairement le Hamas : « Le ministre Ben Gvir contrecarre systématiquement l’accord de retour des otages. Par ses actes et ses paroles, il met en danger les otages et réduit les chances de les ramener chez eux. L’abandon des otages qui a commencé le 7 octobre ne s’est pas arrêté. »

Le bureau de Ben Gvir a réagi à ce tollé : « La politique du ministre de la Sécurité nationale est d’autoriser la liberté de culte pour les Juifs partout, y compris sur le Mont du Temple, et les Juifs continueront de le faire à l’avenir. Le Mont du Temple est un territoire souverain dans la capitale de l’État d’Israël. Aucune loi n’autorise la discrimination raciste contre les Juifs sur le Mont du Temple ou ailleurs dans le pays. »

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