La circulation des infections sexuellement transmissibles ne s’arrête pas en été
A Marseille, les centres de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) préparent déjà la rentrée scolaire et l’après-JO.L’été, et surtout lorsqu’il y a de grands événements, est une période où les gens sortent le soir et rencontrent du monde. Les touristes et les vacanciers ont souvent plus de rapports sexuels, ce qui peut s’accompagner de consommation d’alcool ou de drogues dans un contexte festif, et d’une baisse de vigilance en termes de protection. Ces comportements ont alors des conséquences sur la santé, qui, sans être mortelles, peuvent néanmoins être très graves.note Michel Bourrelly, président de l’association Vers Marseille sans sida et sans hépatite.
Comme à chaque saison estivale, les professionnels de santé craignent une recrudescence de la circulation des IST, favorisée par «un plus grand brassage des populations« , note Radia Djebbar, coordinatrice médicale à Sida Info Service.