Chaque jour, sa nouvelle torsion ou sa nouvelle réaction. Ce mercredi, le Comité indépendant sur la violence sexuelle contre les enfants (CIiVIS) décide à son tour de l’affaire Notre-Dame de-Bétharram, en demandant au gouvernement un audit sur les dispositifs d’alerte dans les établissements accueillant les enfants.
« La situation de Betharram », du nom de l’establishment catholique situé dans les pyrénées-atlantiques et ciblé par des accusations de violence commises entre les années 1970 et 1990 « , n’est pas un seul cas », souligne la commission dans un communiqué de presse . « Aujourd’hui, en France, la violence sexuelle contre les enfants se produit et aucune politique publique n’est toujours établie pour y faire face », déplore-t-elle.
Le Collège-Lycée de Notre-Dame-de-Bétharram est au cœur d’une vaste enquête sur la violence, l’agression sexuelle et le viol dénoncés par plus d’une centaine de plaignants. La poursuite de la PAU enquête depuis un an dans cette affaire datant des années 1970 aux années 1990. « La Commission fournit un soutien total aux personnes qui ont subi cette violence et se sont rencontrées autour de leur déni, une minimisation et un silence administratif et judiciaire », que nous avons lu dans le communiqué de presse de CIiVIS.
La Commission indépendante se souvient d’avoir recommandé « dès 2023 que le système de rétroaction systématique des alertes en cas de violence sexuelle dans les établissements sportifs est prolongé pour tous les endroits qui accueillent les enfants. » Elle demande au gouvernement « qu’une mission d’inspection soit lancée Pour faire la lumière sur tous les systèmes d’alerte existants, dans tous les établissements accueillant des enfants, que ce soit dans les cultures scolaires et parascolaires, sportives, culturelles et culturelles ».
Il est nécessaire, insiste-t-elle, « pour établir de bonnes pratiques garantissant la sécurité des enfants: aucun endroit ne devrait être exempté de règles spécifiques des entreprises concernant ces violences ou laissées à la bonne volonté de sa supervision professionnelle ou volontaire ».
Le scandale de Betharram éclabousse le Premier ministre, François Bayrou, dont plusieurs enfants ont fait ses études dans le passé dans cette institution et où sa femme a enseigné le catéchisme. Celui qui était ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997 a déclaré qu’il n’avait « jamais été informé » dans le passé d’agression sexuelle et de viol dont les membres de l’établissement sous contrat entre les années 1970 et 1990 sont suspectés.
Dans son communiqué de presse, la ciivise, l’organisme s’est installé en mars 2021 à la suite de la publication du livre de Camille Kouchner, « La Familia Grande », déplore également que les 82 recommandations données au gouvernement en novembre 2023 « n’ont pas reçu de réponse à ce jour « .
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