La Chine publie une nouvelle carte où elle s’approprie une partie des territoires de la Russie, de l’Inde ou de Taiwan
La Chine vient de publier une nouvelle carte sur laquelle ses frontières empiètent sur le territoire de ses voisins. Si les enjeux autour des frontières chinoises sont anciens, cette carte arrive dans un climat de fortes tensions dans la région.
Mal définies pendant des siècles, les frontières de la Chine avec ses voisins ont longtemps été une source de tensions. La publication par le ministère des Richesses naturelles d’une nouvelle carte du territoire la semaine dernière a ravivé la zizanie.
Revendications chinoises anciennes
L’histoire des frontières chinoises pose problème depuis plusieurs siècles. Ils datent des guerres entre puissances coloniales et de l’implosion de l’empire Qing et ont donc été fortement modifiés au cours de l’histoire. Les régions concernées sont souvent constituées de chaînes de montagnes, de mers et de territoires très peuplés, tracés de manière imprécise par les diplomates internationaux. Une division aujourd’hui démentie par Pékin.
La Chine ne cache donc pas ses intentions d’étendre son territoire. Et la publication de cette nouvelle carte ajoute aux nombreuses tensions dans la région la plus militarisée du monde.
Condamnation unanime par les autres Etats
La réaction la plus vive est venue de l’Inde, pays avec lequel les affrontements armés sont réguliers. Le ministre indien des Affaires étrangères a déclaré, selon l’Associated Press, que « revendiquer de manière absurde certains territoires appartenant à d’autres pays ne les rend pas automatiquement vôtres ». L’Inde a décidé de répondre à la Chine par la force en déployant des forces militaires à sa frontière, lieu de haute tension depuis plus de trois ans.
Evidemment sur cette nouvelle carte la Chine s’approprie Taïwan, qui a directement condamné ces affirmations. Sur celui-ci, elle revendique également posséder les eaux territoriales de plusieurs autres Etats, notamment la Malaisie et l’Indonésie qui ont fermement condamné ces prétentions.
La Chine s’est également autorisée à étendre sa frontière sur le territoire de la Russie, qui a publié un communiqué fort affirmant que « les différends frontaliers ont été réglés par un traité en 2001 ».
