Alors que l’Occident renforce ses sanctions économiques contre Moscou, la Chine s’impose de plus en plus comme le principal soutien de l’industrie lourde russe. Y compris en déguisant certaines importations.
L’agence de presse Reuters a révélé lundi qu’une partie du cuivre importé de Russie était broyé dans la région frontalière chinoise du Xinjiang pour le faire passer pour de la ferraille. Pour les entreprises chinoises qui achètent le métal rouge, cette transformation présente un avantage fiscal. Alors que les importations de bobines de cuivre en Chine sont taxées à 4 %, celles de ferraille russe sont en fait exonérées.