La Chine dit avoir « repoussé » les bateaux philippins naviguant près d'un récif controversé
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La Chine dit avoir « repoussé » les bateaux philippins naviguant près d’un récif controversé

La Chine dit avoir « repoussé » les bateaux philippins naviguant près d’un récif controversé

L’incident s’est produit mardi près du récif en forme d’atoll appelé Scarborough, dont la Chine a pris le contrôle en 2012.

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Nouvelle escarmouche entre la Chine et les Philippines. Les garde-côtes chinois ont déclaré mardi 30 avril avoir « rejeté » deux navires philippins de leurs eaux en mer de Chine méridionale. Manille accuse dans le même temps Pékin d’avoir tiré des canons à eau sur ces bateaux.

« Le 30 avril, les garde-côtes chinois ont légalement repoussé le navire de la garde-côte philippine 4410 et le navire du gouvernement philippin 3004, qui s’étaient introduits dans les eaux adjacentes à l’île de Huangyan. »» ont écrit les garde-côtes chinois dans un communiqué, en utilisant le nom chinois du récif de Scarborough.

C’est à proximité de ce récif en forme d’atoll, dont la Chine a pris le contrôle en 2012, qu’a eu lieu l’escarmouche entre les garde-côtes chinois et les navires philippins – l’un des garde-côtes et l’autre du bureau des pêches – venus ravitailler en carburant. et de la nourriture aux pêcheurs travaillant dans le secteur.

Les Philippines condamnent le « harcèlement » de la Chine

« Malgré le harcèlement et les provocations des garde-côtes chinois, les navires (…) ont tenu bon et ont poursuivi leur patrouille maritime », précise le communiqué philippin. Le bateau des garde-côtes a été visé des deux côtés par les jets d’eau, qui ont endommagé son bastingage et sa verrière. Ces dégâts « sont la preuve de la haute pression de l’eau utilisée par les garde-côtes chinois pour harceler les navires philippins », indique le communiqué.

Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris les eaux et les îles proches des côtes de plusieurs pays voisins, malgré une décision de justice internationale rendue en 2016. Les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam revendiquent également plusieurs récifs et îlots dans cette mer, certains dont les zones pourraient contenir de riches réserves de pétrole.

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