L’agence spatiale chinoise dédiée aux vols spatiaux habités a choisi deux propositions de rovers pour transporter des astronautes sur la Lune avant la prochaine décennie. L’une des deux propositions finalistes sera l’heureuse élue.
La CMSA, branche de l’agence spatiale chinoise en charge des vols d’astronautes et des futures missions habitées vers la Lune, avait lancé un appel d’offres auprès de l’industrie aérospatiale chinoise pour concevoir et développer son rover. Plusieurs propositions ont émergé, mais les deux finalistes restent les contractuels habituels de l’agence, le CastingCasting et Sast (basé à Shanghai), qui devra développer un prototype de son rover.
10 kilomètres sur la Lune
Les spécifications du rover indiquent qu’il doit peser environ 200 kilos et avoir une capacité deautonomieautonomie de 10 kilomètres. Dans un premier temps, la CMSA ne prévoit pas de voyages aussi longs pour ses astronautes, qui ne passeront que quelques heures sur la Lune, mais une telle autonomie pourrait être mise à profit pour atteindre différents sites lorsque la Chine disposera un jour d’une base lunaire. .
Le scénario des premières missions habitées chinoises sur la Lune se dessine peu à peu. Cela ressemble beaucoup à des missions ApollonApollon 15, 16 et 17. Trois astronautes décolleront à bord de leur vaisseau spatial Mengzhou et rejoindront leur atterrisseur nommé Lanyue en orbite lunaire. Lors des premières missions, les opérations en surface devraient durer environ six heures au cours desquelles deux astronautes sortiront en combinaison spatiale, feront des expériences et feront un tour en rover avant de revenir.
De nombreuses avancées dans le programme
La Chine prévoit d’envoyer ses premiers astronautes sur la Lune avant la fin de la décennie, dans l’espoir d’y arriver avant le retour tardif des Américains avec Artemis III. Les progrès sont significatifs. La Chine a récemment révélé la combinaison spatiale qui sera utilisée pour la marche sur la Lune ainsi que la conception de son atterrisseur.
Nous suivons de près le développement du futur méga-lanceurlanceur Longue Marche chinoise du 10, dont deux exemplaires sont nécessaires pour envoyer l’atterrisseur et le vaisseau spatial avec ses occupants en orbite lunaire. Le développement de moteurs pour le fuséefusée. Mais le timing reste très serré pour réaliser une première mission avant 2030.