Depuis dimanche 8 septembre, les chasseurs peuvent à nouveau chasser le gibier dans les Alpes du Sud. Dans le village des Mées, ils étaient nombreux à se retrouver pour une chasse accompagnée de leurs chiens et ont réussi à tuer un sanglier.
Un sanglier de 75 kg. C’est le gibier ramené par les chasseurs ce dimanche 8 septembre dans les Alpes du Sud après leur traque entre Dabisse et Puimichel.
Lors de leur chasse matinale, ils avaient le sanglier dans leur viseur. Un fléau qui fait beaucoup de dégâts dans la région. Et, malgré la pluie, ils ont réussi à faire une belle prise qu’ils vont pouvoir partager. Mais il faut d’abord l’écorcher rapidement.
« On essaie d’enlever la peau sans toucher la viande. On le fait maintenant car avec la chaleur, la viande risque de tourner. En hiver, c’est différent. On fait bouillir le sanglier et on le gratte. On a plus de temps », explique Francis, chasseur depuis 55 ans dans la région.
Et ce matin, pour cette ouverture générale de la chasse, c’est Gérald qui a appuyé sur la gâchette.
« Les chiens l’ont récupéré, il est allé au poste et je l’ai tué. On savait qu’il y avait de gros truands dans le coin. Ils faisaient des dégâts dans les cultures », confie-t-il à BFM DICI.
Une prise bientôt cuite
Une fois écorché, le sanglier est éviscéré. Les abats, comme le foie, le cœur et les reins, sont récupérés.
« On aime le pâté entre collègues, alors on en récupère pour en faire. On met 1/3 de sanglier, 1/3 de gorge et 1/3 d’abats. On assaisonne et on fait », explique Gilles, chasseur depuis plus de quinze ans.
Une préparation qui, au village des Mées, se fait en fin de saison. En attendant, il faut répartir la viande. « Francis, tu prends les accompagnements ? », demande Cyril, le chef de chasse. « Je les mange au barbecue. On les prépare, on les fait mariner et on les fait griller », ajoute justement Francis.
L’ouverture de la chasse est une occasion pour ces passionnés de se retrouver entre amis. « On ne sait jamais ce qu’on va ramener. Parfois, on ne récupère rien pendant deux semaines. C’est même de plus en plus fréquent », explique Cyril, chasseur depuis plus de 20 ans.
Alain Gal, président de la société de chasse « La Cardarine » aux Mées, reconnaît pour sa part que « ce n’est pas seulement de la chasse. C’est surtout du partage de repas ».
Ces fans ont déjà prévu de se retrouver chaque week-end pour de nouveaux moments de convivialité.
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