la charnière parisienne a pris le relais, trop d’approximations techniques… les tops et les flops
Le Stade Français s’est imposé face à l’Union Bordeaux-Bègles ce dimanche soir, lors du match de clôture de la 24e journée de Top 14.
HAUTS
Un duel engagé et indécis
Le choc de la 24e journée de Top 14 a tenu ses promesses, notamment en termes de suspense. Durant toute la rencontre, aucune équipe n’a réussi à prendre le dessus sur son adversaire pour remporter une victoire majeure. Les Bordelais ont démarré fort, avec agressivité, pour surprendre les locaux. Puis les Parisiens ont globalement pris le dessus pour le reste du match avant que Bordeaux ne fasse quelques tentatives pour revenir dans le match, en vain (22-18).
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La charnière parisienne relance le match
L’ancien du Castres Olympique, Rory Kockott a brillé par son expérience et ses malices ce dimanche soir face à l’UBB. Notamment pour se glisser dans la brèche dès la 13e minute et relancer son équipe, endormie au coup d’envoi. Il a également participé au deuxième essai de son équipe inscrit par Joris Segonds, celui qui a apporté le plus de points au score des Parisiens ce dimanche soir (12 points/22).
Un stade à réaction français
En plus de réagir après deux défaites de plus de 40 points contre Clermont, puis le Stade Toulousain, le Stade Français se devait de réagir pour éviter de voir l’UBB se rapprocher d’eux. Après des premières minutes difficiles dans chacune des deux mi-temps, le Stade Français a su à chaque fois reprendre le dessus pour marquer des points et terminer vainqueur de ce choc.
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flops
Des (trop) fautes de main récurrentes
« Nous avons manqué de précision pour paraître plus dangereux », a déclaré Matthieu Jalibert au micro de Canal+, après le match contre le Stade Français. L’ouverture du score bordelaise a été le symbole de ce gaspillage quasi permanent des deux équipes. Beaucoup ont manqué de précision et d’autres choses pour faire mal offensivement, même si les joueurs du Stade Français ont été par intermittence plus intelligents.
Un Penaud peu inspiré tout au long du match
Alors qu’il débutait en trombe comme toute son équipe sur le terrain de Jean-Bouin, l’ailier de l’UBB a manqué d’inspiration pour faire la différence balle en main pendant une grande partie du match. L’international français s’est malgré tout blessé pendant le match, ce qui ne l’a pas aidé. Son ami Bielle-Biarrey, placé en retrait ce dimanche soir, a su se montrer à son avantage malgré les difficultés de l’UBB.
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Une seconde mi-temps proche du hourra-rugby
L’arbitre Benoit Rousselet qui a empêché une offensive bordelaise, Jéremy Ward qui a joué sans maillot pendant une bonne trentaine de secondes, ces petits détails du deuxième acte sont restés dans les mémoires plus que la qualité du jeu. Si la grosse bataille a été appréciée, le jeu offensif a disparu en seconde période en raison de nombreuses approximations techniques de l’UBB, surtout, mais aussi du Stade Français.