Une étude qui a suivi plus de 100 000 personnes pendant quatre décennies a révélé que les plus gros mangeurs de charcuterie présentaient un risque accru de 13 % de démence.
Pour certains, c’est un plaisir essentiel de la vie. Mais il apparaît de plus en plus clairement qu’il ne faut pas en abuser : après avoir été classées « cancérigène avéré » par l’Organisation mondiale de la santé en 2015, la charcuterie est soupçonnée d’être nocive pour le cerveau. Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l’Université Harvard suggère que ceux qui mangent le plus de bacon, de salami et d’autres saucisses courent un plus grand risque de développer une démence. À l’inverse, les personnes qui privilégient les noix, les légumineuses et le poisson courent un risque nettement inférieur.
Le terme « démence » fait référence à plusieurs maladies qui affectent la mémoire, la réflexion et la capacité à accomplir les tâches quotidiennes. La plus connue est la maladie d’Alzheimer, responsable de 60 à 70 % des cas, selon l’OMS. D’autres formes répandues sont la démence d’origine vasculaire. Autres causes de démence
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