Sa voix rocheuse a raconté l’histoire d’une vie pleine de boue. Marianne Faithfull avait survécu aux ascensions trop euphoriques des années 1960, les descentes vertigineuses des années 1970, rechutes des années 1980, à un corps souvent brisé depuis les années 2000.
Surdoses, arrêt cardiaque, cancer du sein, fractures répétées, Covid-19 … à chaque fois, la chanteuse, l’auteur et l’actrice anglaise s’était ressuscitée, se réinventant, allant au-delà de ses statuts de pierres roullantes, de junky maudite ou d ‘rock, to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to to s’affirmer avec caractère, humour et pouvoir créatif, comme l’une des personnalités les plus frappantes de la chanson internationale. Mais cet aristocrate sauvage a fini par succomber.
La chanteuse et actrice britannique, connue pour sa chanson Alors que les larmes passentDécédé à l’âge de 78 ans à Londres, un porte-parole a annoncé le jeudi 31 janvier, dans un communiqué envoyé à l’agence France-Presse. «C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons la mort du chanteur, compositeur et actrice Marianne Faithfull. Elle est décédée paisiblement aujourd’hui, en compagnie de sa famille. Il nous manquera beaucoup »est-ce indiqué.
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